Le mirage Cadillac
...ses ambitions. La marque américaine, importée par le groupe néerlandais Kroymans depuis 2003, n'a toujours pas décollé. Pourtant, les dirigeants nourrissaient quelques ambitions pour la marque. A commencer par la mise sur pied d'un réseau. A l'époque, ceux-ci s'étaient fixés l'objectif de se doter d'un réseau de 25 points de vente pour l'année 2006. Quelques mois après l'échéance, le réseau ne compte que 15 points de vente. Diésélisation tardive de la gamme, ventes qui stagnent, les distributeurs semblent avoir du mal à accrocher au mythe américain. Une question de coût également. Certains distributeurs parlent d'un investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros pour obtenir le panneau Cadillac.
Une marque de luxe certes mais dont le retour sur investissement reste incertain pour l'instant. "Le constructeur fait preuve d'ambition mais exige beaucoup de ses distributeurs. Il faut avoir les reins solides. Les coûts de structure ne peuvent être supportés que par le multimarquisme. Quoi qu'il en soit, les marges sont loin d'être exceptionnelles", confie un distributeur. Le constructeur a également revu sa copie. La "petite" Cadillac, la BLS, est enfin diésélisée et affiche un tarif concurrentiel de 27 000 euros en entrée de gamme. Enfin, les open points commencent à se combler. Berry van Gestel, patron de la marque en France, vient d'annoncer de nouvelles ouvertures à Nancy, Nantes et Paris et promet 20 points de vente d'ici mai. Une opération "Restore Hope" ?
T.M.
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