L'auto toujours demandeuse de financements
Les petites structures de l'univers automobile restent très demandeuses de financements. Dans le premier baromètre de la fintech Scopfi, le secteur du commerce et de la réparation automobile fait partie des dix secteurs qui ont le plus sollicité des financements sur la plateforme en 2016. Il arrive en 9e position avec une participation de 4%, loin derrière les secteurs du commerce de détail (19%), de la restauration (11%) et des activités des sièges sociaux ou encore des conseils de gestion (8%).
Les types de financement les plus recherchés par l'ensemble des entités demandeuses ? Ils sont liés à des besoins en trésorerie à 59% et à des besoins en investissement à 41%. "Des entreprises éligibles au financement sont à l'affût de nouvelles solutions de financement plus adaptées à leurs besoins ou boycottent leur banque par manque de réactivité", explique Etienne Veauvy, Product Owner de Scopfi, à propos de toutes les entités qui ont sollicité la plateforme depuis son lancement fin 2016.
Le secteur automobile n'en peut pas moins se targuer de chapeauter aussi des PME qui conservent la confiance des investisseurs. Dans un autre baromètre, réalisé par le groupement d'experts comptables et de commissaires aux comptes Absoluce, le secteur de l'automobile et de ses équipementiers fait partie de ceux qui ont la plus faible décote entre les PME cotées et les PME non cotées (elle mesure l'écart de valorisation de ces deux catégories d'entreprises via un multiple de l'Ebitda). Si, chez les premières (PME cotées), le multiple moyen de l'Ebitda est de 4,6, il est tout de même de 3,6 chez les secondes (PME non cotées). Il n'y a donc qu'un différentiel de multiple de 1 (0,8 dans le secteur du commerce de détail et 2,2 dans celui des voyages et des loisirs).
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