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Distribution

"Il nous manque une petite citadine qui se fait attendre"

Publié le 18 janvier 2011

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Jean-Paul Lecluse, membre du Conseil de la marque Volkswagen.

Journal de l’Automobile. Quel bilan tirez-vous de l’année 2010 ?
Jean-Paul Lecluse.
Nous sortons d’une année qui a été plutôt favorable dans un contexte compliqué, avec un total qui dépasse les 140 000 unités. Par ailleurs, Jacques Rivoal, le directeur de la marque, cherchant à faire du volume de vente, tout en conservant de la rentabilité, n’a pas souhaité entrer dans la guerre commerciale. Les trésoreries sont donc relativement saines.

JA. Comment s’annonce 2011 ?
J-PL.
Le portefeuille de commandes est exceptionnel pour un début d’année et cela est de très bon augure pour 2011. Nous estimons que les commandes sont déjà supérieures de 30 000 unités par rapport à la normale. La direction nationale envisage donc en toute confiance de réaliser 8 % de pénétration cette année. Pour y parvenir, nous attendons beaucoup de l’Eos et de la Golf Cabriolet, mais également de la New Beetle qui pourrait à elle seule engranger 10 000 commandes sur l’exercice. Il faudra aussi compter sur les segments supérieurs, avec les Touran, Sharan et Passat nouvelle génération. Autant de sorties qui ne feront cependant pas oublier qu’il nous manque une petite citadine, la Up !, qui se fait attendre.

JA. Pour le réseau Volkswagen, quels sont les grands enjeux de l’année qui débute ?
J-PL.
Contrairement aux idées reçues nous ne sommes pas plus chers que les autres marques de premier plan. Un a priori sur Volkswagen qu’il va nous falloir corriger en 2011. Nous en avons fait une des priorités. Cette année les budgets marketing devraient donc augmenter. Ce n’est pas tout. Le réseau doit prendre conscience de cette force qu’est l’image de la marque. Je pense donc qu’il faut encore plus d’enquêtes mystère dans les concessions car il y a trop d’attitudes anti-commerciales. Nos produits sont devenus plus faciles à vendre, dès lors certains collaborateurs ne traitent pas le client comme il se doit, dégrade la qualité de contact et font au final du tort à la marque. Nous aurons besoin de retrouver des méthodologies de travail dignes d’un constructeur de cette envergure.

 

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