Chopard-Lallier donne du volume à ses VO
...bordure de la N 274, au nord de Dijon, le site Peugeot SICA est entré dans le giron du groupe Chopard-Lallier en septembre 2007 en lieu et place de la filiale du constructeur. Cette acquisition s'est accompagnée de la reprise de l'affaire de Dijon Sud, à laquelle s'ajoute un agent à Châtillon-sur-Seine (21). Aussi bien en termes de volume que de positionnement géographique, les structures dijonnaises constituent un point d'ancrage particulièrement significatif dans le développement du groupe. L'équipe commerciale a été en grande partie conservée et complétée en raison des nouvelles orientations engagées. Ainsi, Christophe Labro, en provenance de la SVO de Lyon, a pris les commandes de l'activité VO avec pour mission principale de gérer la vente à marchands de la plaque Nord du groupe. Ce marché était auparavant administré dans la concession de Vesoul. "Le passage au SVO fut très enrichissant mais relativement coupé de la réalité et surtout détaché de la clientèle particulière et des problématiques de financement, de garantie… On ne sait pas ce que l'on gagne, on ne sait pas ce que l'on perd, c'est un métier différent. Je suis venu pour apporter mon savoir-faire sur le VO, ma connaissance de la région et insuffler une culture d'entreprise. Nous sommes en permanence en concertation et nous décortiquons chaque affaire réalisée", explique Christophe Labro. La plaque Sud, à cheval sur les régions PACA et Languedoc-Roussillon, fonctionne indépendamment pour les ventes à marchands, et son éloignement du "pôle nord" ne permet pas d'envisager à ce jour une gestion centralisée pour l'ensemble du groupe. "Nous avons un stock marchands léger. Le but est que les véhicules rentrent et sortent aussitôt", précise Christophe Labro. Le stock moyen se compose de 250 VO dont 80 % de marques Peugeot, complété en grande partie par des modèles Citroën, autre enseigne du Groupe d'Erik Chopard-Lallier. "Mais les clients qui viennent chez nous sont pro Peugeot et veulent d'abord des modèles de la marque. Hormis quelques difficultés sur la 1007, toute la gamme se vend bien. J'ai moins de mal à revendre du Peugeot que du Renault ou du Citroën", reconnaît le responsable VO.
EN BREFPeugeot SICA • Lieu : Dijon Nord et Dijon Sud |
Un recentrage sur du VO plus âgé
Pour la première année pleine, les affaires Peugeot de Dijon devraient commercialiser 2 200 véhicules d'occasion dont 1 300 à particuliers et 900 à marchands. Trois vendeurs VO réalisent 65 % des ventes de VO à particuliers à SICA Dijon Nord tandis que deux commerciaux sont présents au Sud pour assurer 35 % des ventes. "Nous avons réalisé 479 commandes depuis le 1er janvier. Si nous parvenons à tenir les 1 300 unités en 2008, nous serons contents parce que le marché actuel est assez morose", constate Christophe Labro. Les responsables ont donc décidé d'adapter leur offre et se sont ouverts au VO de 4 à 6 ans, allant jusqu'à 100 000 km, pour une clientèle désireuse d'acquérir un véhicule en bon état, garanti et plus accessible financièrement. "Le véhicule d'occasion de moins de 18 mois est vraiment touché. Nous souffrons des remises sur le VN et du bonus accordé aux petites motorisations. Nous nous rattrapons sur la longueur des délais en neuf", précise le responsable VO. Si le programme des sorties Peugeot en 2008 est assez fourni - dernièrement la 308 SW et prochainement la 407 - l'impact sur le VO reste toutefois très mesuré. Les lancements commerciaux ne semblent plus vraiment être un vecteur aussi profitable dans l'accompagnement du business occasion. "Auparavant, il y avait une attente, par conséquent les reprises augmentaient et gonflaient le stock VO. Maintenant, les clients veulent que le véhicule fasse ses preuves", confirme Christophe Labro. Les reprises et les achats auprès du constructeur représentent chacun 40 % des approvisionnements, auxquels il faut ajouter 20 % d'acquisitions internes au groupe et extérieures. La rotation du stock, jugée élevée est de 80 jours. "Nous avons dû racheter le stock de la filiale dont certains véhicules mal repris, me collent encore", affirme Christophe Labro. Locataire des lieux, le groupe Chopard-Lallier pourrait dans les années à venir déplacer son enseigne, toujours au nord de Dijon.
Photo : Rachetées par Erik Chopard-Lallier en septembre 2007, les concessions de Dijon et Chenôve sont aujourd'hui les plus importantes structures du groupe.
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