CapCar lève 5 millions d’euros
C’est la deuxième fois que Breega, un fonds d’investissement tourné vers les jeunes pousses européennes high tech, permet de financer le déploiement de CapCar. Déjà en 2017, seulement deux ans après sa création par trois polytechniciens, CapCar (alors baptisée Kyump) levait 2,4 millions d’euros, notamment pour recruter davantage de mécaniciens-inspecteurs.
Pour mémoire, Capcar, par le biais de sa plateforme en ligne, propose aux particuliers vendeurs et acheteurs de sécuriser leur transaction de véhicules d’occasion. Elle s’appuie sur une quinzaine de mécaniciens salariés pour inspecter les véhicules et offrir une garantie de 6 mois sur ces derniers. Capcar se rémunère à hauteur de 5 à 6 % du prix du véhicule.
Actuellement implantée en région parisienne, Bordeaux, Nantes, Lyon et Lille et en cours de déploiement à Toulouse, la jeune pousse entend profiter de la nouvelle levée de fonds de 5 millions d’euros menée auprès de Breega pour conquérir de nouveaux territoires.
Des ambitions européennes
"Cette levée nous permettra d’étoffer nos équipes et de continuer à améliorer notre expérience client en assurant le juste équilibre entre service digital et contact humain. Nous allons également pouvoir nous implanter dans de nouvelles régions afin d’apporter notre service à des clients qui n’y ont pas encore accès", commente Louis-Gabriel de Causans, cofondateur de CapCar. Déjà en novembre dernier, l’entreprise se dotait d’un nouveau centre de relation client. Basé au Mans, il compte une équipe de 16 conseillers pour accompagner les particuliers.
Par ailleurs, si la majeure partie de son activité s’exerce auprès de ces derniers, soit 80 % des 200 transactions mensuelles de la start-up, CapCar ne s’interdit pas de développer ses services auprès des professionnels. En effet des concessionnaires et des gestionnaires de flottes confient d’ores et déjà leur VO à la jeune pousse. Outre le développement de son activité auprès des professionnels, CapCar ambitionne de s’implanter dans toutes les grandes villes de France dès l’année prochaine et vise de conquérir d’autres marchés européens à court terme. Elle espère passer de 200 intermédiations mensuelles actuellement à 2 000 unités d’ici un an et demi.
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