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Distribution

Bilan des réseaux : Vers la spécialisation de tous les métiers

Publié le 30 mars 2007

Par Tanguy Merrien
3 min de lecture
Si quelques réseaux poursuivent toujours leur développement, les autres, pour la plupart stables et toujours plus concentrés, se consacrent aujourd'hui à la spécialisation de tous les métiers, notamment en après-vente où la satisfaction clientèle semble devenir le nouveau Graal. Plus...

...que jamais l'avenir appartient aux grands groupes de distribution. Si on parcourt l'essentiel des mouvements qui ont animé les différents réseaux au cours de l'année 2006, certains noms (PGA, Schuller, Hess, Neubauer, Aratto, Maurin et consorts) reviennent inlassablement. Ces distributeurs se sont notamment distingués par les reprises qu'ils ont effectuées. Nous avons notamment relevé cette année 100 reprises de contrats, un chiffre nettement plus élevé que les années précédentes (67 en 2005), preuve que la concentration s'est poursuivie bien souvent au détriment des petits distributeurs. Tous les réseaux affichent d'ailleurs une concentration plus élevée que l'an passé. Au global, la distribution automobile en France fait état de 6 167 sites primaires (concessions et annexes) pour 3 090 investisseurs. Des chiffres conformes aux évolutions des années précédentes, équivalents à une moyenne globale de deux sites par opérateur.
105 investisseurs ont ainsi définitivement quitté les différents réseaux contre 146 entrants. Toutefois, ces arrivées sont à prendre avec précaution. En effet, celles-ci prennent en compte le multimarquisme intragroupe où bien souvent des opérateurs d'une marque choisissent d'investir dans une autre marque du même constructeur. Toutefois, certains réseaux recrutent encore à tour de bras comme c'est le cas chez Chevrolet, SsangYong, Suzuki, Subaru ou Daihatsu.
Quant au nombre de sites primaires, il affiche également un total supérieur à l'an passé (6 167 contre 6 077). Si les concessions n'ont pas forcément plus fleuri qu'à l'accoutumée, les showrooms ont toutefois accueilli de nouvelles marques au nom du multimarquisme que prônent de plus en plus de concessionnaires en proie à une rentabilité incertaine, notamment au cours d'un exercice 2006 délicat. En outre, certains réseaux ont multiplié les annexes à l'instar des réseaux Citroën ou Volkswagen.

La satisfaction clients au cœur des programmes déployés par la plupart des constructeurs

Mais l'essentiel n'est pas là. L'année 2006 aura surtout montré une certaine stabilité dans l'ensemble des réseaux, en dehors de ceux cités plus haut. A l'avenir, les mouvements devraient se faire plus rares et les investisseurs en place aujourd'hui seront à n'en pas douter ceux de demain.
Pour la majorité des réseaux, le regard se porte ailleurs. Les différentes directions des développements réseaux des constructeurs demandent aujourd'hui à leurs opérateurs de se tourner vers la satisfaction clientèle. Tous les grands réseaux s'y sont d'ores et déjà consacrés : Renault dans le cadre du Contrat 2009, Peugeot (programme ODAS), Toyota (objectif CSI n°1), tout comme DaimlerChrysler (CSI n°1/objectif clients satisfaits)… Des objectifs qui conviennent à des distributeurs qui répètent depuis quelques années déjà que la rentabilité d'une concession passe d'abord par la qualité de l'après-vente.


T.M.

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