VUL : Les Français grimacent, les étrangers sourient
En l'espace d'un an, entre les mois d'avril 2012 et 2013, les constructeurs hexagonaux ont perdu 4,4 points de pourcentage sur le marché des VUL. C'est considérable. Avec un volume de 20622 immatriculations, en baisse de 10,3%, les marques françaises ont représenté 63 % du marché le dernier mois.
Ce repli a plus particulièrement frappé le groupe Renault, puisque la marque au losange et Dacia ont respectivement chuté de 17% et 20,6%. Peugeot et Citroën s'en sortent mieux avec une baisse relative de 3,3% par rapport à avril 2012. Dans le même temps, certaines marques ont profité de ce mois pour conforter leur position, à l'image de Fiat (+5,1%) et Volkswagen (+17,2%), ou se refaire une santé, comme Iveco (+33,2%) et Ford (+7,5%). De fait, les constructeurs étrangers ont vu leurs immatriculations progresser de 8,7%.
Au global, 32749 véhicules utilitaires ont été immatriculés en France en avril, soit une baisse de 4,1% par rapport au même mois de l'année passée. Au cumul des quatre mois, le marché des VUL accuse un repli de 8,8% par rapport à la même période l'an passé, à 125215 unités.
Les marques françaises ont vu leur part de marché fondre de 2,4%. Renault affiche une chute de 17,4%, et parvient tout juste à dépasser les 30% de part de marché. Citroën est également à la peine (-10,4%) tandis que Peugeot, dont les immatriculations ont reculé de 2% depuis janvier, continue de grappiller des parts de marché. Désormais, 1,2 point sépare les deux marques du groupe PSA. Parmi les principales marques importées, Fiat, Volkswagen et Nissan affichent des variations positives sur l'ensemble des quatre premiers mois.
Retrouvez les statistiques du marché des VUL (-5t) par marque en avril en cliquant sur ce lien
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