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VP/VO : le diesel cale toujours

Publié le 4 avril 2018

Par Alice Thuot
3 min de lecture
En mars, le diesel a de nouveau perdu un peu plus de terrain dans les ventes de véhicules particuliers neufs, pour se limiter à une proportion de 40 %. Le constat est identique sur le marché du VO.
En mars, le diesel a de nouveau perdu un peu plus de terrain dans les ventes de véhicules particuliers neufs, pour se limiter à une proportion de 40 %. Le constat est identique sur le marché du VO.

 

La part du diesel a atteint un niveau historiquement bas dans les ventes globales de VP neufs en mars. Selon les chiffres des AAA, ces modèles ont ainsi pesé pour 40 % des ventes totales de VP neufs. Ainsi, sur le premier trimestre, cette proportion se limite à 40,6 %, soit un recul de 11,9 % par rapport à la même période de 2017. Très peu de marques ont vu leurs ventes de modèles augmenter ou même se maintenir : c’est le cas de cinq d'entre elles, dont deux françaises.

 

Peugeot, constructeur qui a réalisé pas moins de 31 % de ses ventes en B-to-B, canal encore très largement tourné vers le diesel, réalisait ainsi 43,2 % de ses ventes via ce type de modèle au premier trimestre 2017. Pour Dacia, l’explication tient aux malus dont sont frappés ses modèles essence, qui, sur un prix de base contenu, peuvent représenter un coût non négligeable. Proportion du diesel : 46,8 %, soit légèrement plus que Renault (45,2 %).

 

L’essence à près de 54 % des ventes

 

Les marques premium restent logiquement les plus diesélisées, à l’image de BMW (64,2 %), Volvo (74,1 %) ou encore Audi (58,4 %). Ce recul du diesel a logiquement profité aux motorisations essence, dont le volume s’est accru de 16,3 % pour atteindre 53,4 % des ventes. Toutes les marques ont contribué à cette croissance, à quatre exceptions près, car soit tournées vers les motorisations alternatives (Toyota), soit pénalisées par des mauvais résultats de façon globale (Audi, Nissan, et DS). Parmi les marques qui ont réalisé la plus grande part de ventes en essence sur les trois premiers mois de l’année : Citroën (66,8 %) avec son best-seller la citadine C3, Opel (69,9 %), Seat (77,6 %) ou encore Mini (75,5 %) et Suzuki (70,3 %).

 

Le marque japonaise s’impose d’ailleurs comme l’illustration même de la montée en puissance des motorisations alternatives dans les ventes de VP : les hybrides ont représenté plus de 22 % de ses immatriculations, soit un bond de 186 %. Toyota est évidemment resté maître en la matière avec plus de 64 % de ses ventes en hybride. De manière global, les hybrides ont pesé pour 4,6 % des ventes de VP neufs, soit un volume en hausse de 19,3 %, tandis que l’électrique s’est octroyé une part de marché de 1,3 % et 7 305 unités, en recul de 1,3 %.

 

Le VO aussi touché

 

Le VO n’est pas épargné par la tendance : 895 151 transactions de VO diesel ont été conclues sur le premier trimestre en France, soit un recul de 4,85 %. Ces modèles ont tout de même continué de représenter 63,83 %. Sur un marché VO en régression depuis cinq mois, les transactions de VO essence se sont tout juste maintenues à 0,36 %, soit 481 079 unités, et une pénétration de 34,3 %. Enfin, les 15 990 ventes de VO hybrides ont pesé pour 1,14 % avec une hausse de 13,12 %. Les électriques ont souffert avec 7 765 ventes, volume en recul de 20,35 %. Le tout pour une part de marché de 0,17 %.

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