Une baisse à deux chiffres pour le VUL en France
Le marché des utilitaires ne sort pas non plus de sa spirale négative. Après un premier recul de 9,3% en janvier, il a encore subi une chute de 11,8% en février, par rapport au même mois de l'année passée. Un total de 29800 VUL a été immatriculé sur ce deuxième mois, soit 4000 unités de moins qu'en février dernier. Le repli a plus particulièrement touché les marques françaises, qui ont reculé de 14,1% et perdu 1,84 point, au dépend des constructeurs étrangers, dont les immatriculations ont baissé de 6,4%.
La dernière variation positive pour le marché du VUL remonte à juillet 2012. Depuis, les immatriculations n'ont cessé de chuter, atteignant parfois, comme en novembre (-21,3%) ou en décembre (-21,6%), des descentes vertigineuses.
Peugeot grimpe, Renault chute
Sur les deux premiers mois de l'année, un total de 59542 véhicules utilitaires a été immatriculé en France, soit une régression de 10,6% par rapport à la même période de l'an passé. Renault et Citroën ont souffert avec respectivement des baisses de 16,5% et 10,6%, tandis que Peugeot a limité la casse avec un repli plus relatif de 3,3%.
Le constructeur au lion est l'un des grands "gagnants" de ce début d'année puisqu'il a enregistré un bond de 1,4 point de sa part de marché sur un an, au dépend, notamment, de Renault, qui a perdu 2,29 points de pénétration. L'écart a rarement été aussi conséquent entre les deux marques du groupe PSA (1,57 point), au coude à coude ces derniers mois.
Fiat, Volkswagen et Mercedes-Benz ont également tiré profit de ce début d'année compliqué en renforçant leur position sur le marché hexagonal. Volkswagen est d'ailleurs la seule marque à enregistrer une variation positive depuis janvier (0,1%).
Retrouvez en cliquant sur ce lien les immatriculations de VUL (- 5 t) par marque en France en février.
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