Un semestre en essor pour le marché du VUL européen
Alors que le marché européen des véhicules particuliers neufs est à la peine sur le premier semestre de l’année, celui du VUL affiche une forte croissance. Selon l’ACEA (Association des constructeurs d'automobiles européens), 1 107 787 utilitaires légers ont été immatriculés entre janvier et juin, soit une progression de 3,8 % par rapport à l’année dernière. Un mois de juin fortement morose n’a ainsi pas entamé les bons résultats semestriels. En effet, c’est la première fois depuis le début de l’année que les immatriculations sont à la baisse. Avec moins de 200 000 VUL neufs écoulés le mois dernier, le marché accuse un repli de 5 %, soit près de 10 000 unités de moins que juin 2018.
L’ACEA, dont le périmètre des données concerne 27 pays de l’Union européenne (Malte exclu des résultats), révèle que les cinq plus gros marchés européens ont profité de la tendance à la hausse. Et s’ils ont chacun progressé sur le semestre, ils n’ont pas tous été logés à la même enseigne lors du dernier mois.
Dans le détail, malgré un mois de juin en repli en Allemagne (-1,4 %) et en Espagne (-4,4 %), ces marchés enregistrent respectivement un semestre en progression de 11,7 % à 136 839 unités et 2,3 % à 113 330 unités. Le Royaume-Uni tire son épingle du jeu au mois de juin avec une hausse de 13,5 % portant le semestre à + 8,7%, soit 180 696 immatriculations au total. Le marché du VUL transalpin affiche également un bon mois (+3 %) et enregistre un semestre en progression de 5,9 % à 89 918 unités.
Enfin, la France, qui constitue le plus gros marché du VUL en Europe, n’a pas souffert de la tendance baissière de juin et affiche un résultat stable sur la période, soit +0,4 % à 48 109 immatriculations. Avec 253 901 VUL écoulés sur le semestre, l’Hexagone enregistre une hausse de 5,6 %.