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Un léger mieux en 2005

Publié le 21 janvier 2005

Par Tanguy Merrien
2 min de lecture
En moyenne, les différents organismes spécialisés dans les prévisions tablent sur un marché automobile 2005 en très légère progression. L'Observatoire de l'Automobile de Cetelem, qui avait tablé sur une hausse de 1,8 % du marché, à 2,02 millions d'unités, prévoit pour cette...
En moyenne, les différents organismes spécialisés dans les prévisions tablent sur un marché automobile 2005 en très légère progression. L'Observatoire de l'Automobile de Cetelem, qui avait tablé sur une hausse de 1,8 % du marché, à 2,02 millions d'unités, prévoit pour cette...

...année une poursuite de sa lente mais progressive reprise. En effet, l'exercice 2005 devrait se terminer à 2,05 millions d'immatriculations, représentant ainsi 2 % de progression par rapport aux 2,013 millions d'unités réalisées en 2004. L'Observatoire a basé cette prévision de croissance en corrélation avec la consommation des ménages et établit l'hypothèse suivante : "L'augmentation des tarifs pétroliers et la priorité accordée par les entreprises à la restauration de leurs profits risquent de peser sur la demande des ménages. Ainsi, la prévision de croissance de la consommation des ménages devrait être de l'ordre de 2 %." Une hypothèse qui permet donc d'aboutir à une croissance des immatriculations VP d'environ 40 000 unités par rapport aux réalisations de 2004. Une estimation rejointe par la direction des études industrielles du Crédit Agricole, qui mise également sur une progression du marché VP de 2 %. "Le marché sera relativement semblable à celui de 2004, c'est-à-dire atone, même si cette année certains modèles commercialisés en année pleine devraient soutenir cette croissance", explique Frédéric Bonneau, spécialiste du secteur automobile pour la banque.

- 0,5 % pour Xerfi

Ainsi, l'analyste estime que les françaises Modus, 1007, 407 et autres C4 seront les piliers des ventes du marché hexagonal et à l'origine d'une progression légèrement supérieure à 2004. Frédéric Bonneau préfère cependant miser sur la prudence car le marché 2005 sera, comme en 2004, lié à la conjoncture internationale. "Il ne faut pas succomber à l'euphorie. Le marché pourrait fort bien être terne. Beaucoup d'économistes tablent sur une croissance de 1,8 %, revoyant à la baisse celle de 2,5 % du gouvernement", précise l'analyste. De son côté, l'Afede est moins optimiste en ce qui concerne le marché 2005 pour lequel elle table sur une progression de 1 % (2,03 millions d'unités). Xerfi demeure, quant à lui, pessimiste pour les ventes des 12 mois à venir. "Les ménages français continueront de surveiller de près l'évolution de leur budget automobile cette année. Dans un climat de morosité économique (faible croissance et marché de l'emploi tendu), 2005 ne permettra pas une croissance notable du marché du renouvellement (90 % des véhicules neufs achetés)", estime l'Institut d'analyse sectorielle. Xerfi prévoit ainsi un recul de 0,5 % et estime que le marché 2005 pourrait repasser en dessous de la barre des 2 millions d'unités.

Tanguy Merrien

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