Soubresaut du VUL

En septembre, 36281 véhicules utilitaires de moins de 5,1 tonnes ont été immatriculés en France. Un total qui s'inscrit en progression de 3,7% par rapport à 2012 (à nombre de jours ouvrés comparables, soit 23 jours, NDLR), mais qui surtout confirme l'instabilité permanente de ce marché. Pour mémoire, il avait subi une contre-performance en septembre dernier (-2,9%).

Les groupes français ont particulièrement bien profité de la période pour redresser la courbe. Ils signent un bilan en croissance de 8,8%, avec 25884 unités. Des volumes soutenus par une marque Renault en grande forme qui tire son épingle du jeu. Le constructeur au losange a immatriculé 12954 véhicules en octobre, soit 19,4% de plus que l'an passé. En y ajoutant les résultats de Dacia, le groupe revendique une hausse de 21,7% en comparaison de 2012.

Chez PSA Peugeot Citroën, les ventes sont en léger repli, à 12426 exemplaires (soit -2,4%). La stabilité de Citroën, à 6871 unités (soit +0,1%) ne parvient pas à compenser le net ralentissement de 5,3% de Peugeot (5555 unités).

Du côté des importateurs, moins de réjouissance. Au global, ils dévissent de 7,1%, à 10397 unités. Selon les statistiques du CCFA, les cadors affichent sans exception une évolution négative de leurs ventes. Ni les groupes Fiat (-2,4%, à 2965 unités) et Volkswagen (-3,5%, à 1646 unités) ni les marques Mercedes (-10,7%, à 1543 unités) et Ford (-12,2%, à 1568 unités) n'échappent au constat.

Volkswagen le bienheureux  

Au cumul des mois, les volumes s'affichent toujours en négatif. Il y a toutefois un léger mieux. Alors qu'ils étaient à -7,1% à fin septembre, ils sont désormais à -5,9%. Avec un total de 303219 unités, il y a près de 19000 unités de différence avec les points de repère fixés l'an passé.

Avec 9,7% en dessous de son rythme de 2012, Renault totalise 94524 immatriculations et concède plus d'un point de part de marché, à 31,17%. Citroën (17,18% de PDM), Fiat (9,2% de PDM) et Volkswagen (4,21% de PDM) sont les premiers à en profiter. L'Allemand se montre le seul major en croissance sur l'année 2013 avec 4,6% de hausse, à 12772 véhicules. Si Ford (-9,6%) est autant à la peine que Renault, que dire de General Motors qui s'enfonce, accusant 25,4% de volume en moins, à 4580 unités. Peugeot, qui souffre d'un repli de 5,7%, totalise 50407 exemplaires et "gagne" néanmoins en parts de marché, à 16,62% (+0,02 point), au terme des dix premiers mois.

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