Recul de 11% du marché des véhicules commerciaux en Europe

En mars, les immatriculations de véhicules commerciaux neufs ont enregistré en Europe un quinzième recul consécutif, avec un volume de 166402* unités (-9,8%). Sur le premier trimestre, le marché affiche un repli de 11% par rapport à la même période l'an passé, à 401838 véhicules.

Dans le détail, le segment des véhicules de moins de 3,5t a reculé de 7,8% en mars, avec un total de 139413 immatriculations. Le Royaume-Uni sort du lot avec une progression de 11,5%, tandis que les autres principaux marchés ont nettement reculé. Sur trois mois, il s'est immatriculé un total de 332473 VUL en Europe, soit une baisse de 9,9% par rapport au premier trimestre 2012. La progression de 11,7 % du marché britannique n'a pas compensé la dégringolade du marché hexagonal (-10,4%), ou encore de l'Allemagne (-15,4%), de l'Espagne (-18,7%) et de l'Italie (-25,9%).

Le segment des véhicules de plus de 3,5t (hors bus et cars) a été encore plus sévèrement touché en mars, accusant une chute de 18,8%, à 24203 unités. Tous les principaux pays ont subi une baisse à deux chiffres. Sur le premier trimestre, le marché a enregistré une variation négative de 16,8%, à 62154 immatriculations. Malgré une baisse de 18,9%, l'Allemagne reste le principal marché européen (17913 unités), devant la France (10555 ; -15,7%) et le Royaume-Uni (9248 ; -16,3%).

Les bus et les cars sauvent l'honneur

Enfin, les immatriculations de camions de plus de 16t se sont également effondrées de 18,3% en mars, à 17949 unités. Le Royaume-Uni a plutôt "limité la casse", avec une baisse de 6,2%, tandis que les autres principaux marchés ont fortement chuté, avec -16,7% pour la France, -20,5% pour l'Italie ou encore -23,1% en Espagne. Sur le premier trimestre, 46985 poids lourds ont été immatriculés en Europe, soit un repli de 16,7% par rapport à la même période en 2012. Les principaux marchés ont accusé une baisse à deux chiffres. Les achats d'anticipation en vue du passage à l'Euro 6, espérés par les professionnels du secteur, ne devraient pas suffir à inverser la tendance.

La France peut se targuer d'être le seul des principaux marchés à enregistrer une variation positive (+11,9%) sur le segment des bus et des cars depuis janvier.

*Données de l'Acea, chiffres non disponibles pour Malte