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Menace sur le marché argentin !

Publié le 17 juin 2014

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Loin du Mondial de foot, la Cour suprême américaine a refusé l'appel de l'Argentine sur sa dette, faisant craindre un risque de défaut imminent.

La Cour suprême américaine a notifié lundi qu'elle rejetait l'appel de l'Argentine sur sa dette, créant de facto un risque de défaut. L'appel de l'Argentine porte notamment sur sa condamnation à rembourser 1,33 milliard de dollars à des fonds spéculatifs. La décision de la Cour suprême est inattendue et fait donc craindre un risque de défaut de la troisième économie d'Amérique latine.

Dans la figure imposée du funambule, Christina Kirchner, présidente de l'Argentine, a critiqué des fonds "vautours" et dénoncé un "rançonnement" américain. Tout en assurant lors d'une intervention télévisée organisée en urgence : "Nous voulons honorer notre dette et nous le ferons. J'ai donné l'ordre au ministère de l'Economie de mettre en place tous les instruments nécessaires à ceux qui ont fait confiance à l'Argentine.

Encore traumatisée par le terrible défaut du début des années 2000, l'Argentine pourrait donc devoir faire face à une nouvelle crise d'envergure. Une situation qui représente une menace directe pour les constructeurs français, qui détiennent plus du quart du marché automobile argentin. PSA, surtout la marque Peugeot, et Renault ont ainsi beaucoup à perdre. D'autres constructeurs, comme Volkswagen, Fiat, Ford, GM via Chevrolet et Toyota, sont aussi exposés à une inflexion économique dans ce pays. Un pays qui figure par ailleurs dans le Top 20 des producteurs d'automobiles, avec 791007 unités assemblées en 2013, dont 284468 VUL (+3,5% par rapport à 2012).

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