Mai 2019 confirme l'état de forme du VO
Après un rebond de 4,83 % en avril, le marché du véhicule d'occasion a confirmé la tendance. Au mois de mai 2019 (20 jours ouvrés), il s'est échangé 483 113 VO en France, soit 2,87 % de plus que l'an passé, selon les données provisoires de AAA Data. Un chiffre qui porte le total annuel à 2 398 653 unités, en hausse de 1,97 %. Les professionnels pèsent un peu mois de 40 % du marché.
Ce qui fait de l'année 2019 un exercice plus facile à lire pour les professionnels. Une régularité que ne manque pas de souligner Vincent Hancart, le directeur général d’AutoScout24 France. "Ces chiffres montrent que le marché a retrouvé un équilibre après une année 2018 marquée par des performances irrégulières'', commente-t-il, le bilan mensuel fraichement publié.
Les véhicules de la marque Renault connaissent néanmoins un coup d'arrêt, avec 99 745 unités (-0,5 %). Sur l'ensemble des cinq moins, ils perdent de fait 1,83 %, à 499 653 unités. Citroën ne fait pas beaucoup mieux, puisque les 55 390 VO correspondent à une hausse de 0,71 %. Des trois françaises, Peugeot réalise le meilleur mois de mai. Ses véhicules gagnent 2,23 %, à 88 727 transactions.
Dans les rangs des généralistes, il faut davantage souligner la performance Fiat qui croît de 6,25 %, à 13 948 unités et de Toyota dont les produits ont concerné 12 520 dossiers, soit 10,35 % de plus qu'en mai 2018. Dans une moindree mesure, Volkswagen s'illustre en grimpant de 3,71 %, à 37 140 unités. Plus bas dans le classement, Hyundai (4 708 exemplaires) et Kia (4 254 unités) s'envolent tous deux respectivement de 9,7 %.
Le mois de mai 2019 a surtout souri au premium. Avec 19 700 VO, la marque BMW a accéléré de 8,4 %, tandis qu'Audi a totalisé 19 274 unités (soit + 5,8 %) et que Mercedes a augmenté de 6,15 % à 18 081 véhicules. Volvo y va aussi de sa croissance des volumes. La marque suédoise enregistre + 4,6 %, à 2 727 unités. A noter que Land Rover gagne 12,33 %, à 2 260 unités et que Porsche bondi de 19,27 %, à 2 501 unités. Plus confidentielles, Lexus (+18,7 %) et Jaguar (+16 %) ne déméritent pas pour autant.
Les diesel font de la résistance
"Le marché continue de bien progresser avec un rajeunissement des transactions. Le segment des occasions jusqu’à 5 ans représente plus de 40 % du marché alors que les véhicules plus âgés sont de plus en plus difficiles à vendre en France", réagit par ailleurs Vincent Hancart. En effet, les 114 581 transactions font du segment des 2 à 5 ans le plus dynamique du mois de mai 2019. Il progresse de 11,89 % et s'octroie 23,7 % du marché mensuel. Après cinq mois d'activité, il grimpe 9,31 % à 570 778 unités (23,8 % de PDM).
Le VO âgé d'un an connaît une ascension de 10,8 %, à 39 688 unités, soit un peu mieux que le VO récent dont les 45 9968 unités correspondent à une variation positive de 8,19 %. A l'inverse les produits de 6-10 ans se tassent (-0,53 %, à 107 129 exemplaires) et ceux de plus de 16 ans s'effondrent, à -7,49 % en mai et - 6 % au cumul des mois.
Les produits diesel font de la résistance, contrairement au VN. D'après les statistiques provisoires, il s'est échangé 299 254 VO fonctionnant au gazole en mai 2019, soit un nombre identique à la même période l'an passé. Si les électriques ont doublé les chiffres (1 483 unités, soit + 99 %) et les hybrides se sont envolés de 27,1 %, à 6 422 unités, ce sont bien les moteurs essence qui ont marqué leur territoire. Les 173 056 unités font évoluer de 7 % les ventes. Après cinq mois, cette énergie revendique 35,9 % de gain par rapport 2018.