Les VO diesel perdent du volume mais gardent leurs parts
En dépit d'un repli de 10,2 % sur le trimestre, les VO diesel ont verrouillé leur statut sur le marché. Depuis plusieurs mois maintenant, ils pèsent un peu moins de 59 % des transactions, selon AAA Data.
En face des diesel qui représentent 58,6 % du marché VO français, les véhicules essence restent à 38,8 % environ.
Il ne faut jamais jurer de rien mais le sempiternel débat entre diesel et essence sur les parcs VO semblent avoir trouvé une issue. A l'instar des précédentes constatations, en fin d'année 2019 et durant les deux premiers mois de 2020, un équilibre se dessine entre les différentes énergies. Si les produits carburant au gazole ont perdu 10,2 %, à 780 729 unités, selon AAA Data, ce total trimestriel s'établit à 58,6 % du marché, soit une pénétration stabilisée.
Ce qui laisse alors une part de marché de 38,8 % aux VO alimentés au sans-plomb, malgré une hausse de 1,4 % des volumes, à 517 023 unités, à la conclusion du trimestre. Une représentativité là encore parfaitement en ligne avec une tendance de fond, qui s'est confirmée en mars (129 721 unités, soit 38,7 % de DPM).
En bondissant de 13,3 % sur l'ensemble des trois premiers mois, les occasions hybrides signent la meilleure évolution, en comparaison à 2019. Les 22 334 VO que cela représente au terme de la période maintiennent leur part à 1,7 % du mix de vente hexagonal. Promis à une hausse significative cette année sur les parcs occasion du fait de la disponibilité croissante du matériel, les électriques ont rendu une copie faisant état d'une accélération de 7,8 % des ventes. 4 801 VE ont changé de main, soit à peine 0,4 % des transactions. En repli de 2,6 %, la conjugaison des autres énergies alternatives leur reste toutefois supérieure, avec 0,6 % de pénétration (8 485 transactions).
Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Sur le même sujet
