Les paradoxes du marché russe
Les ventes de véhicules légers sur le marché russe ont reculé de 13,4 % en février, à 111 145 unités, portant le volume pour les deux premiers mois de l’année 2016 à 193 072 unités, en baisse de 20,8 %.
Pour l’AEB (Association des Affaires Européennes), le marché automobile russe devrait s’établir en 2016 au même niveau qu'en 2015, à savoir aux alentours de 1,6 d’unités, dans le meilleur scénario, et pourrait baisser à 1,2-1,3 million d’unités dans un scénario plus pessimiste.
Toutefois, certains secteurs d'activité sortent la tête de l'eau dans ce contexte morose. Ainsi, le segment des voitures de luxe continue de progresser. Les ventes ont en effet plus que doublé en février, à 112 unités. La Mercedes Maybach Classe S à elle seule a représenté 68 % de ce segment, avec 76 unités écoulées. Bentley a pour sa part vendu 19 voitures sur le marché russe le mois dernier (+ 36 %), Rolls-Royce 9 (- 25 %), Maserati 5 et Ferrari 3. Environ 65 % des ventes de voitures de luxe en Russie le mois dernier ont été réalisées dans la région de Moscou.
Par ailleurs, le marché du VO a augmenté de 10,9 % en février, à près de 370 000 unités, enregistrant ainsi sa première hausse depuis décembre 2014. UN sursaut inattendu compte tenu du fait que lors du mois précédent, le marché de la seconde main avait reculé de 6,8% à 308 800 unités.
Quant à la production de voitures, celle-ci a diminué de 17,5 % en février, à 100 600 unités, portant le volume pour les deux premiers mois de 2016 à 149 000 unités environ, en baisse de 26,6 %. La production de véhicules utilitaires a, quant à elle, augmenté de 42,7 % en janvier, à 11 600 unités, et celle d’autobus de 6,7 %, à 2 600 unités.
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