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Les énergies s'équilibrent sur le marché du VO

Publié le 28 août 2019

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Le mois de juillet a été un calque du mois de juin en matière d'équilibre des forces entre les modes de carburation des VO. Le diesel a stabilisé sa pénétration autour des 62 %.

 

Le marché du VO a-t-il trouvé le point de stabilité ? Après plusieurs mois de grignotage de leur part du gâteau, les motorisations diesel sont enfin parvenues à contenir le phénomène. Selon les données statistiques, les véhicules roulant au gazole ont représenté 62,73 % des ventes, en juillet 2019, contre 62,89 %, en juin. De fait, les produits équipés d'un bloc essence ont vu leur pénétration rester à 34,92 %, quand elle était de 34,85 %, le mois précédent.

 

Un phénomène qui peut s'expliquer par la prise de conscience des consommateurs. Comme bon nombre de professionnels le rapportaient dès la fin du printemps, les clients ne se tournent plus systématiquement vers les motorisations essence, considérant le niveau de consommation supérieur. Certes, il est encore trop prématuré de parler d'un retour en arrière, mais il apparait que les VO diesel ont su reprendre du terrain. D'ailleurs, en comparaison à l'an passé, le segment gagne 5,77 %, quand il rendait 11,99 %, en juin dernier. Tendance similaire néanmoins pour les VO fonctionnant au sans-plomb. Ils grimpent de 13,57 %, contre un repli de 7,64 % durant un mois de juin compliqué.

 

Au cumul des mois, les VO diesel rendent 1,89 %, à 62,05 % de pénétration. Les véhicules essence revendiquent 35,66 % des transactions, avec un volume en hausse de 5,73 %. Dans le même temps, les motorisations hybrides poursuivent leur sortie de l'ombre. Depuis le début de l'année, 47 532 unités ont changé de mains, soit 25,3 % de plus que l'an passé. En parts, cela ne représente encore que 1,39 %.

 

Finissons avec les chiffres des occasion électriques. Avec 1 714 unités au compteur, le mois de juillet s'inscrit en croissance de 74,9 %, par rapport à 2018. Il porte le total annuel à 10 501 véhicules échangés, soit 81,9 % de plus que l'an passé. La pénétration s'établit de fait à 0,31 %.

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