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Le VUL d'occasion en croissance à deux chiffres

Publié le 26 août 2020

Par Gredy Raffin
4 min de lecture
En juillet 2020, le marché du véhicule utilitaire léger d'occasion a enregistré 84 240 transactions. En comparaison avec l'an passé, ce total augmente de 11,1 %. Comme en juin, Fiat a été l'acteur majeur de cette accélération.
6 394 camping-cars d'occasion ont été vendus en juillet 2020, soit 36,6 % de plus qu'en 2019.

 

Le VUL d'occasion n'a rien à envier au segment des VP. En effet, d'après le bilan de AAA Data, le mois de juillet 2020 a vu le volume de ce marché croître de 11,1 %, à 84 240 unités. Une performance qui fait écho à la bonne dynamique de reprise post-confinement, observée en juin dernier.

 

Près d'un tiers des immatriculations de VUL d'occasion a concerné un véhicule de marque Renault. En croissance de 10 % en juillet, les produits badgés d'un losange ont totalisé 24 940 changements de carte grise. Pour ceux de Citroën, le courbe a augmenté de 7,5 %, à 13 719 unités. Ce qui permet à la marque aux chevrons de conserver la deuxième place du marché devant Peugeot qui a cumulé 12 977 VUL d'occasion (+8,5 %).

 

Tout comme en juin, la médaille de la meilleure progression – parmi les marques représentatives – est à décerner à Fiat. Courtisée, la marque italienne achève le mois de juillet avec 8 920 unités au compteur, soit 25,3 % de plus que l'an passé. Dans les rangs des autres importateurs, notons les évolutions positives de Ford (+14,2 %, à 5 513 unités), de Volkswagen (+12,2 %, à 3 800 unités), d'Iveco (+14,6 %, à 2 491 unités) et d'Opel (+14,5 %, à 1 502 unités).

 

Après sept mois d'activité commerciale, le secteur de la vente de VUL d'occasion pointe à 426 586 transactions. En comparaison avec l'exercice 2019, cela correspond à une perte de 13,1 % des volumes. Avec 129 955 changements de propriétaire (-14,3 % par rapport à 2019), Renault pèse néanmoins 30,5 % du secteur.

 

Quelques marques parviennent, à fin juillet, à afficher une baisse "raisonnable". C'est notamment le cas de Fiat qui recule de 8,4 %, à 38 465 unités, mais aussi d'Iveco qui rend 8,8 %, à 13 028 unités et de Volkswagen, dont les volumes accusent un repli de 9,5 %, à 18 155 unités. Avec 7 811 VUL d'occasion réimmatriculés, Opel revendique un repli d'à peine 6,6 %.

 

Les bennes basculantes ont le vent en poupe

 

En termes de produits, le marché reste tiré par les fourgons et les fourgonnettes. En ajoutant 34 05 ventes en juillet (+13,5 % par rapport à 2019), les premiers cumulent désormais 175 752 unités à ce stade de l'année, soit 9,8 % de moins que l'an passé. Les fourgonnettes, quant à elles, ont bondi de 12,8 %, soit 22 389 unités en juillet, pour porter le score annuel à 118 831 unités, en retrait de 12,3 % comparé à 2019.

 

On savait les camping-cars en vue. Ils ont encore fait bonne figure en juillet. Les transactions sur ce segment ont atteint 6 394 unités, soit 36,6 % de plus qu'en 2019. Il sera intéressant de suivre le phénomène après les vacances pour savoir si ces acquisitions récentes seront remises à disposition dans les colonnes des infomédiaires. D'ailleurs sur l'année en cours, les camping-cars totalisent 23 434 unités, soit 5,6 % de moins que l'an passé. Peu de catégories font mieux.

 

En effet, après sept mois, les bennes basculantes parviennent à croître de 11,7 %, à 5 169 ventes, bien aidées par une envolée de 47,1 % en juillet, à 1 080 unités. Les autres progressions concrètes reviennent à des segments de produits qui ne pèsent que quelques centaines de transactions. Encourageant, mais rien de significatif.

 

En revanche, il convient de signaler le net repli des berlines. Elles perdent 7,1 % en juillet (9 185 unités) et 24,2 % sur l'année (49 159 unités). Avec un repli de 1 %, à 3 643 unités, les pick-up continuent de creuser leur trou. Au dernier point de passage, ils accusaient 21,4 %, à 19 144 unités.

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