Le printemps automobile est-il là ?

Après - 15 % en janvier, - 12,1 % en février et - 16,4 % en mars, soit un premier trimestre franchement mauvais où les immatriculations ont chuté de 14,7 %, il semble que les nombreuses nouveautés lancées, avec le renfort des OPO de mars, aient porté une partie de leurs fruits. En effet, la majorité des marques ont amélioré leur performance, soit en re-goûtant à la croissance, soit en limitant leur recul. Il s’est ainsi immatriculé 157 859 voitures en avril, soit un recul de 5,2 %. Un chiffre pas réellement satisfaisant, mais qui laisse croire à un ralentissement de l’érosion après trois mois de baisse à deux chiffres. Depuis le début de l’année, le recul reste toutefois de 12,3 % et il semble acquis que la baisse annuelle sera supérieure à la fourchette de - 3 à - 5 % envisagée en début d’année.

Les SUV talonnent les monospaces

Après quatre mois, le marché reste dominé par les segments A et B, qui progressent d’un point pour représenter 52 % du total. Les véhicules compacts et familiaux sont stables avec 31 et 13 % du total. En revanche, le segment des véhicules supérieurs et de luxe recule d’un point, à 4 %. Si l’on regarde la répartition par carrosserie, logiquement, les berlines, portées par la Clio et la 208 notamment, représentent 59 % du marché (+ 1 point). Les SUV restent la deuxième catégorie à progresser (+ 1 point) pour représenter 16 % des ventes. A une portée de fusil des monospaces, qui pèsent encore 18 % si l’on totalise l’ensemble de la famille toujours dominée par les compacts (10 %). Parions qu’avec la montée en puissance des Captur et 2008 dans les mois à venir, les SUV vont rapidement prendre la deuxième place.