Le marché russe toujours à la peine

La situation est toujours très compliquée en Russie. Les sanctions occidentales prises à l'encontre de Moscou et les tensions géopolitiques autour du conflit ukrainien continuent de faire plonger l'économie et le secteur automobile.

Or, même si sombre reste le tableau, motif de satisfaction il y a. En effet, après plusieurs déclins successifs au-delà des 20% les mois précédents, les indicateurs de l'AEB (Association of European Businesses) n'enregistrent une baisse "que" de 9,9% en octobre, à 211365 unités.

Sur l'année, 1991312 véhicules ont été immatriculés, soit 289869 de moins que l'an passé (-12,9%). Même s'il faudra attendre novembre pour dépasser la barre des deux millions de ventes, Joerg Schreiber, responsable du comité automobile de l'AEB, ne rue pas dans les brancards et reste positif. "La performance du marché en octobre a été tout sauf bonne, mais constitue malgré tout un pas en avant après les résultats très faibles de ces derniers mois", a-t-il commenté.

Déjà annoncée le mois dernier, cette accalmie résulte de "la prime à la casse qui soutient les ventes des produits locaux et de la forte chute du rouble qui augmente la demande à court terme pour les modèles importés", explique Joerg Schreiber. En effet, face à la chute de leur monnaie, les ménages russes sont tentés d'anticiper leurs achats avant que la situation ne se dégrade encore.

Du coup, côté constructeurs, ces mesures ont des répercussions positives sur Lada, ses ventes s'affichant en petite hausse de 1%. Renault et Nissan enregistrent respectivement des baisses de 9% et 2% pendant que Toyota et Kia parviennent à rester stables. En revanche, le contexte n'aura pas été favorable à Volkswagen (-26%) ni à Chevrolet (-37%).

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