Le marché européen a reculé de 7 % en janvier

La stabilité des marchés allemand (-0,4 %) et anglais ne pouvant limiter l'impact des fortes baisses enregistrées en France et en Italie, le marché de l'Union européenne affiche donc une baisse de 7,1 %. Certes, il y a bien de belles performances, comme en Roumanie (+86,4 %) ou en Hongrie (+44,8 %) mais les volumes de ces marchés ne peuvent pas vraiment peser sur l'ensemble. En effet, ils représentent respectivement 4 937 et 4 934 immatriculations. La palme de la baisse revenant au Portugal où les immatriculations se sont écroulées (-47,4 %). En effet, seulement 6 949 immatriculations ont été enregistrées en janvier 2012 (13 221 unités en 2011).

Dans ce contexte baissier, la performance des constructeurs dépend de leurs principaux marchés. En effet, les français, plombés par la chute du marché français, n'ont pu redresser la barre. Ainsi Peugeot recule de 16,1 %, Citroën de 13,4 % et Renault de 25,9 %. Dans la même logique, la marque Fiat subit en partie la contre-performance du marché italien en affichant une baisse de 18,7 %.

Logiquement, les marques allemandes résistent mieux, voire progressent encore. Volkswagen recule de 0,4 %, Audi a gagné 6,3 % et Mercedes 7 %. Mais il y a toujours des exceptions à une règle. Ainsi, la marque BMW recule de 8,7 % et Opel dévisse de 21,3 %.

Quant à Nissan, la terreur des statistiques 2011, il débute sur le même tempo qu'en 2011 puisque ses ventes restent relativement stables avec un repli limité à 0,4 %. En revanche, Hyundai, Kia, Lexus, Chevrolet, Jeep ou Land Rover affichent tous des croissances à au moins deux chiffres.

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