Le marché du VUL se stabilise en juin, mais chute sur six mois

Après une sévère chute de 22,6 % en mai, le marché des VUL (- 5,1 t) a retrouvé en juin un rythme plus convenable et certainement plus représentatif. Avec un total de 38 160 immatriculations, il a légèrement reculé de 0,9 % par rapport au même mois de l'année passée.

Selon les marques, le bilan est très disparate. En effet, Toyota et Mercedes-Benz ont vu leurs immatriculations respectives bondir de 43,2 et 29,1 %, tandis que celles de Citroën et Peugeot ont reculé de 15 et 10,5 %. En juin, les principales marques "étrangères" ont progressé de 3,4 %, une variation inverse de celle des constructeurs français qui ont, eux, baissé de 3,4 %. 

Renault résiste, Citroën et Peugeot dans le dur

Sur l'ensemble du premier semestre, le marché hexagonal des VUL enregistre un retard de 7,6 % par rapport à la même période l'an passé, à 207 361 immatriculations. En début d'année, les principaux constructeurs tablaient sur un marché des VU stable, autour de 440 000 unités, avant de revoir leurs prévisions à la baisse, qui pourrait se situer entre - 5 et - 10 %. Depuis janvier, les immatriculations de Renault sont stables (- 0,5 %), ce qui permet à la marque de maintenir sa part de marché autour de 33 %. En revanche, les deux marques du groupe PSA, en lutte pour la seconde place du marché, sont en souffrance. Citroën, qui devance Peugeot de seulement 0,2 point, accuse une chute de 12,3 % tandis que la marque au lion a reculé de 10,1 % sur six mois.

Hormis Opel, qui poursuit sa croissance sur ce marché depuis janvier (avec + 7,2 %), les principales marques importées sont en baisse au cumul des six premiers mois.

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