Le marché du VUL poursuit son plongeon en avril
Comme attendu, la demande en véhicules utilitaires légers n’a pas résisté à la crise du coronavirus en Europe. Les chiffres de l’ACEA font état d’un recul, pour le seul mois d’avril, de 69,6 %, et à peine plus de 46 000 unités écoulées. Ce marché du VUL fait toutefois un peu mieux que celui du VP puisque, pour rappel, en avril, ce dernier s’est écroulé de 76,3 % à seulement 270 682 unités. Tous les marchés ont évidemment été concernés par cette baisse, mais les plus importants d’entre eux en volume ont accusé les plus nettes diminutions.
C’est le cas de la France avec un chute de près de 84 % à un peu plus de 7 000 unités contre près de 44 000 un an plus tôt, mais aussi de l’Italie et de l’Espagne, pays les plus durement touchés avec, respectivement, des replis de 89,9 % à 1 550 unités et 91 % à 1 823 VUL. L’Allemagne est le pays qui a finalement le mieux tiré son épingle du jeu avec une baisse de "seulement" 46,9 % à 13 718 unités contre 25 854 l’an passé à la même période. Sur le périmètre des 26, ce sont ainsi plus de 105 000 VUL qui n’ont pas été commercialisés par rapport à avril 2020.
Ce mois d’avril catastrophique a évidemment entaché les résultats du marché européen du VUL depuis le début de l’année, après un mois de mars déjà amputé de près de la moitié de ses immatriculations. Sur les quatre premiers mois de 2020, la demande a reculé de 35,1 %, soit 385 405 unités. Le marché a ainsi perdu pas moins de 208 000 unités par rapport à la même période de l’année précédente. Ici encore, le top 4 a été de loin le plus touché avec notamment une diminution de 42,4 % en France (95 000 unités), de 49,1 % pour l’Espagne, et de 44,5 % pour l’Italie.
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