Le marché du VO poursuit son plongeon en mars 2018
Depuis fin 2017, le marché du VO ne sort pas la tête de l’eau : mars s’impose ainsi comme le cinquième mois consécutif de baisse, avec un recul cependant moins marqué. Ce sont 527 526 VO qui ont été écoulés en France, soit un recul de 0,30 %. Sur le trimestre, cette baisse atteint en revanche 3 %, à un peu plus de 1,4 million d’unités. Si les marques françaises ont été portées par le marché sur le VN, elles ont en revanche souffert sur le VO : seul Dacia a réussi en mars à sortir son épingle du jeu (+24,48 %, 10 384 unités), tandis que Renault a plongé de 5,12 % (113 748 unités), Peugeot de 2,05 % (96 849 VO) et Citroën de 1,61 % (62 384 unités). Constat identique sur le premier trimestre avec un recul de 6,6 % pour Renault, 3,9 % pour la marque au lion, 4,6 % pour Citroën et une hausse de 17,6 % pour Dacia.
Les marques étrangères s’en sont mieux sorties en mars avec un rythme de croissance correct, mais en deçà de celui de 2017. Parmi les plus importantes sur le marché français : Volkswagen a vu ses transactions croître de 1,47 %, Audi de 1,38 % et BMW de 2,51 %. Aucun de ces constructeurs n’a en revanche échappé au recul sur les trois premiers mois de l’année et rares sont les marques en augmentation (Mercedes, Nissan, Toyota..).
Les vieux VO ont souffert
Comme lors des mois précédents, ce sont une nouvelle fois les vieux VO qui ont subi de plein fouet ce recul. En mars, ceux de plus de 15 ans ont vu leurs transactions reculer de 5 %, à 103 871 unités, tandis que le volume de ventes de ceux entre 8 et 15 ans s’est réduit de 2,6 % (159 742 unités). Les résultats ne sont guère plus encourageants sur la tranche 5 à 8 ans avec une diminution du même ordre (74 186 unités) alors que les ventes de VO de 4 à 5 ans ont reculé de 2,5 %.
Un recul au bénéfice des VO récents : ceux de 1 à 2 ans ont connu la progression la plus forte (+8,5 %, à 35 568 unités), suivis de ceux sur la tranche 2 à 4 ans (+8 %). Les transactions des modèles de moins de 6 mois et de 6 mois à un an se sont respectivement accrues de 7 et 4,8 %. Ces tendances, strictement identiques que celles du premier trimestre, s’avèrent plutôt rassurantes pour les professionnels largement positionnés sur les VO récents.
Les professionnels ne cessent de perdre du terrain
A noter tout de même que leur part dans les ventes totales de VO n’a cessé de reculer. En 2018, ils ont été à l’origine de 61,3 % des transactions globales. Les analyses sur les dernières années confirment que les professionnels perdent toujours plus de terrain malgré leurs initiatives pour prendre des parts de marché aux professionnels au travers de leurs labels petits prix ou VO anciens, ou encore de sites de vente en ligne. Ainsi, pour rappel, en 2017, les professionnels ont réalisé 63,30 % des ventes de VO contre 65,08 % en 2015, 67,96 % ou encore 70,95 %, en 2010, pic maximum.
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