Le marché américain trébuche en 2017
Le marché américain termine l'année sur une mauvaise note avec un recul de 5,2% en décembre. Sur l'exercice entier, la baisse se limite à 1,8% et les immatriculations s’élèvent à 17,23 millions, selon le cabinet Autodata, tandis qu’elles étaient de 17,55 millions en 2016. Une première depuis 2009 et la crise des "subprimes".
L’engouement pour les pick-up, SUV et crossovers est resté vif l’an passé(+4,3%), mais cela n’a pas été le cas pour les berlines (-10,9%). Le premier constructeur américain General Motors (GM) a vendu l’an dernier près de 3 millions d'unités (-1,3%), Ford 2,57 millions (-1,1%), et Toyota 2,43 millions, soit une baisse de 0,6%.
Une baisse qui n’a rien d’inquiétant
Ce léger repli peut s’expliquer par le déport des ventes du neuf vers l’occasion. Toutefois, rien d’alarmant, car bien que les constructeurs souffrent de cette baisse, après le pic de ventes en 2016, un léger repli était à prévoir. Les experts s’accordent tous à dire qu’un marché de 16 millions d’immatriculations est un marché qui se porte très bien, et qu’il faudrait être sous la barre des 15 millions d’immatriculations pour s’inquiéter. Avec 17,23 millions de véhicules écoulés, 2017 reste donc une très bonne année.
Crédit autos : des taux d’intérêt dissuasifs en 2018
Les hausses prévues des taux d’intérêts bancaires de la banque centrale (FED) devraient d’après certains experts affecter les ventes de voitures neuves en 2018. Ivan Drury, de chez Edmunds.com, stipule qu’une hausse de 0,25% des taux d'intérêt de la FED se traduit généralement par une augmentation de 8 à 20 dollars sur les mensualités des consommateurs ayant contracté un crédit auto. De même, les facilités de paiement des groupes automobiles peuvent conduire à un coût final important. Par conséquent, cela risque d’être dissuasif pour les acheteurs potentiels de voitures neuves.
Le marché devrait toutefois se maintenir à un haut niveau en 2018, notamment du fait des réformes fiscales qui conduiront à une augmentation des salaires, et donc du pouvoir d’achat des Américains.
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