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Le diesel historiquement bas en septembre

Publié le 1 octobre 2018

Par Alice Thuot
3 min de lecture
Les chiffres des immatriculations de véhicules particuliers neufs en septembre ont montré une nouvelle chute de la part des diesel dans les ventes totales. Ce carburant a ainsi atteint un niveau historiquement bas.

 

Si d’aucuns pensaient que la chute du diesel finirait par se stabiliser, le mois de septembre s’est chargé de les détromper. Selon les données fournies par AAA Data, la part de marché des diesel s’est limitée à 36,24 % des immatriculations totales en septembre. 53 915 unités ont été écoulées en diesel, soit une chute de 33,3 % par rapport à la même période de l’année précédente. Il s’agit ainsi d’un niveau historiquement bas : pour rappel, il y a un an, cette proportion s’établissait à plus de 47 %, et à 51 % en 2016. Rares ont été les marques qui ont vu leurs immatriculations en diesel croître en septembre, hormis quatre d’entre elles Dacia (+4,5 %), Seat (+43,7 %), Volvo (+13,6 %) ou encore Jaguar (+43,8 %).

 

En revanche, nombreuses ont été celles dont la chute des ventes de diesel a été à deux chiffres. Pour certaines, ce carburant ne représente d’ailleurs plus qu’une infime part de leurs immatriculations. A l’instar de Toyota avec une proportion de 1,47 %, soit 105 petites unités et moins 62 %… Dans le Top des autres marques peu friandes du diesel, Suzuki (3,85 % des ventes en diesel et -69 % en septembre), Fiat (4,05 % de diesel, volume en baisse de 64,7 %) ou encore Opel (18,50 % de diesel, recul de 39 % des volumes). Mais, pour certains constructeurs, le diesel n’est pas mort, loin de là. Avec, en tête, Mercedes avec 78,78 % de diesel dans les immatriculations totales. Volvo s’illustre aussi par un fort taux de dieselisation (74,87 %), mais aussi BMW (60,25 %) ou encore Dacia (44,08 %).

 

L’hybride à plus de 5 % de part de marché

 

Ce recul du diesel a évidemment profité à l’essence, dont les ventes ont pesé pour 56,45 % des immatriculations en septembre avec 83 964 VP, soit un volume en hausse de 4,4 %. Chez de nombreuses maques, l’augmentation de la part de l’essence a atteint deux chiffres. C’est par exemple le cas chez les Français Peugeot et Citroën avec respectivement +30 % avec 62 % des immatriculations réalisées en essence et +37,6 % avec 74 % du total, mais aussi chez le premium BMW (+65 %) avec 32 % d’essence dans le total, ou encore Hyundai (+67 % -56 % des immatriculations).

 

Dans le même temps, les hybrides ont pesé pour 5,36 % des immatriculations : 7 973 unités ont été immatriculées, soit une hausse de 18,1 % par rapport à septembre 2017. Parmi les marques les plus tournées vers l’hybridation, Lexus (99,74 % des ventes) Toyota (73 %), Mitsubishi (39,31 %) ou encore Suzuki (24,62 %). L’électrique a représenté 1,80 % des immatriculations totales, soit 2 681 unités, un volume en progression de 10,2 %. La part de l’électrique est la plus importante chez Nissan (27 %), puis Smart (17,89 %), Renault (5,27 %) et enfin Jaguar (5,02 %).

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