S'abonner
Data Center

Le diesel historiquement bas en Europe

Publié le 6 septembre 2018

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Selon l’ACEA, la part du diesel dans les immatriculations de véhicules particuliers neufs a atteint au deuxième trimestre un niveau historiquement bas.
Le recul du diesel a largement profité à l'essence.

 

Les automobilistes européens ont confirmé leur désamour progressif pour le diesel. Selon les derniers chiffres de l’Association des constructeurs européens d’automobile, la part des immatriculations de ces véhicules n’a jamais été aussi basse sur le deuxième trimestre 2018. Dans l’Europe des 15, le diesel a représenté 36,3 % du global, contre 45 % sur la même période de l’année précédente, soit une chute de près de 10 points et un peu plus de 1,5 million d’unités.

 

Rares ont été les pays où le diesel n’a pas décliné. Parmi eux, la Bulgarie, l’Estonie, la Roumanie et enfin la Suède. De nombreuses baisses a deux chiffes ont été observées, avec des records pour la Lettonie (-32 %), la Slovénie (-31,9 %), les Pays-Bas et le Royaume-Uni (-25,8 %). En France, la baisse a atteint 12 %, à 253 000 unités.

 

L’essence en profite largement

 

Une chute qui a largement profité aux motorisations essence, qui ont pesé pour 56,7 % des immatriculations totales, soit près de sept points supplémentaires par rapport au deuxième trimestre 2017. 2,4 millions de VP essence ont été vendus contre 2 millions en 2017.

 

Tous les pays ont enregistré une hausse à deux chiffres, sauf l’Estonie. Parmi les big five, l’Espagne a connu la plus forte hausse (33,2 %), le Royaume-Uni (22,5 %), la France (21,6 %), l’Allemagne (+13 %) et l’Italie (7,2 %).

 

Près de 7 % de part de marché pour l’alternatif

 

Les énergies alternatives ont également gagné du terrain, s’octroyant une part de marché de 6,9 % contre 5 % au deuxième trimestre 2017. Dans le détail, en 2018, les véhicules électriques et hybrides rechargeables ont pesé pour 1,7 % des immatriculations, contre 1,2 % en 2017, soit 72 168 unités. Les hybrides ont quant a eux représenté une part de 3,6 %, soit plus d’un point supplémentaire avec 151 835 unités.

 

Enfin, les motorisations alternatives hors électriques – majoritairement le GPL et GNV, présents en Italie, Allemagne et Portugal – ont représenté 1,7 % des immatriculations sur le deuxième trimestre 2018 contre 1,3 % à la même période en 2017.

 

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle