Le diesel a plongé en Europe l'an passé
L’année 2018 est venu confirmer la défiance des conducteurs européens envers le diesel. Sur cette période, les ventes de ce type de véhicules ont chuté de 18,3 % pour se limiter à 5,4 millions d’unités, soit 35,9 % du total des VP. Aucun pays n’a échappé à ce repli, avec pour la plus grande majorité, des reculs à deux chiffres.
Parmi les plus remarquables, celles du Royaume-Uni (-29,6 %), de la Suède (-28 %), de la Slovénie (-27 %) ou encore de la Belgique (-23 %). Cette chute du diesel a logiquement profité à l’essence. 56,7 % des VP ont été immatriculés dans cette motorisation, soit 8,5 millions d’unité. Ce volume s’est ainsi accru de 12,8 % par rapport à 2017. Ici encore, l’ACEA a pu constater une hausse dans tous les pays, avec une exception, le Danemark.
Le total des véhicules à motorisation alternative à 1,11 million de VP
Si le tendance haussière a été aussi constatée du côté des véhicules électrifiés, leur part est restée en revanche toujours très faible. Les modèles électriques ont représenté 150 000 unités sur l’ensemble de l’année 2018, soit une hausse de 53,2 %, mais une pénétration toujours aussi confidentielle, frôlant les 1 %. Tandis, que les plug-in hybrides se sont accrus de 26 % à 151 844 exemplaires soit légèrement plus que 1%, de leur côté, les hybrides ont pesé pour près d’un demi-million de VP, soit une progression de près de 36 %. Leur part de marché s’est ainsi limitée à 3,8 %.
Les énergies alternatives autre que l’électrique ont quant à elle représenté un peu moins de 230 000 unités, soit une hausse de 11 %, et une pénétration de 1,5 %. Plus de la moitié de ces immatriculations a été générée par l’Italie, soit près de 162 000 exemplaires. Au global, la demande pour les motorisations alternatives, électrifiées ou non, ont augmenté de 30 % soit près de 1,11 million de VP en 2018.
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