S'abonner
Data Center

L’atterrissage du marché français

Publié le 26 mai 2011

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Avec 11,2 % de moins en avril, le marché français affiche un rythme plus semblable à la réalité. En effet, bien qu’au cumul il soit encore en croissance de 4 %, l’année 2011 devrait clôturer sur une baisse voisine de 8 %. Dans ce contexte, les ventes flottes viennent adoucir le recul de celles à particuliers.
Grâce à la Giulietta, Alfa Romeo affiche l’une des plus belles croissances de la période, avec 66 % de gagnés depuis le début de l’année.

Les gagnants sont les perdants. Ceux qui avaient largement profité de la prime à la casse sont aujourd’hui les perdants. Principalement les trois marques françaises qui affichent des replis de plus de 20 % en avril. Ainsi, Peugeot, Citroën et Renault reculent respectivement de 21,6 %, 20,4 % et 23,5 %. Toutefois, cette contre-performance est logique et était attendue compte tenu des chiffres enregistrés un an plus tôt. Fiat est également dans ce cas avec 26,7 % abandonnés en avril. Cependant, dans ce contexte post-prime, certains sortent leur épingle du jeu : Alfa Romeo + 72,2 %, Toyota + 26,7 %, Nissan + 25,4 % ou encore Hyundai + 23 %. Le marché français totalise donc 169 451 immatriculations en avril, soit une baisse de 11,2 % (190 917 unités en avril 2010). Sur l’ensemble de l’année, pour l’heure, la croissance est encore de mise avec 4 % de mieux. Mais cela ne va pas durer et les mois d’avril risquent de se répéter puisque le CCFA estime toujours que l’année 2011 devrait se clôturer sur un volume proche de 2 millions. Un retour à la normale après deux années à 2,2 millions sous l’influence de la prime à la casse. Cependant, si la fin de la prime à la casse a incontestablement un effet sur les volumes, la normalisation du marché devrait toutefois avoir un impact positif sur le prix moyen facturé. En effet, après avoir tiré les prix vers le bas, privilégiant notamment le segment A, le mix devrait s’équilibrer à nouveau, permettant ainsi de compenser, financièrement, une partie des volumes perdus.

Comme attendu également, la baisse des ventes à particuliers se confirme avec un recul de 12,8 % en avril, même si le solde reste positif depuis le début de l’exercice (+ 3,9 %). Les loueurs longue durée confirment, quant à eux, leur rôle de locomotive cette année, avec une progression de près de 17 % en avril et de 13 % depuis janvier.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle