Jusqu’ici tout va bien

que le gasoil se monnaie plus cher que le sans-plomb 95, le marché de l'automobile se porte bien. En effet, en mai, l'ensemble du marché (VP-VUL) a progressé de 7,8 % et les seuls VP de 7,1 %. Ceci en données brutes. Notons que les VUL, progressent quant à eux de 10,9 % sur le mois et 5,5 % depuis le début de l'année. Des chiffres qui devraient encore s'améliorer avec la montée en puissance des 3 petits utilitaires français. Ainsi, depuis janvier, le marché VP a gagné 5,2 %. Dans ce contexte où les opérations commerciales vont bon train, Renault affiche la plus belle progression du mois, parmi les français, avec 15,2 % de gagnés à 42 505 unités. Peugeot et Citroën enregistrent des progressions respectives de 3 et 0,3 %. Depuis le début de l'année, le losange progresse de 7,6 %, comme Citroën alors que la croissance de Peugeot n'est que de 3,9 %. Toutefois, le lion a d'ores et déjà annoncé que sa croissance serait plus soutenue durant le second semestre. Quant à Dacia, bien qu'elle recule en mai (- 9,4 %), elle conserve au cumul une progression de 49,3 %. L'arrivée prochaine de la Sandero devrait encore affoler les compteurs d'ici la fin de l'année. Parmi les marques importées, la palme de la croissance mensuelle (52,6 %) et cumulée (55 %) revient à Nissan qui surfe toujours sur la vague Qashqai. La marque nippone est talonnée, en croissance, par Fiat qui affiche respectivement + 48 % et + 50,2 %. Ford et Opel affichent des croissances très proches en mai, 17,3 % et 17,9 %, mais depuis janvier, l'Ovale Bleu est à + 15,1 % alors qu'Opel se limite à 2,5 %. Parmi les autres généralistes, Toyota-Lexus résiste en mai avec 0,7 % de mieux mais affiche toujours un déficit de 5,9 % par rapport à la même période un an auparavant. La marque Volkswagen ne brille pas non plus avec un recul mensuel de 0,6 % et de 3,6 % au cumul. Les records historiques de commandes annoncés par le constructeur, notamment au mois de février, ne se traduisent pas encore dans les immatriculations. Dans l'univers premium, Mercedes, BMW et Audi offrent des situations différentes. Si chez BMW les ventes affichent des progressions de 6,2 % sur le mois et 10,1 % au cumul, avec - 8,6 % en mai et un repli de 7,8 % depuis le début de l'année, Mercedes laisse passer l'orage avant le retour de la croissance au second semestre grâce notamment aux nombreux face-lift et nouveautés de ce printemps. Puis il y aura le GLK en fin d'année. C'est un peu la même situation chez Audi où après un début d'année difficile (- 5,1 % sur 5 mois), la croissance est de retour en mai avec 14 % de gagnés. L'arrivée de la nouvelle A3, de l'A3 cabriolet, de l'A4 Avant puis de l'A6 face-liftée mais surtout du Q5 à l'automne laissent augurer une fin d'année plus positive. Jusqu'ici tout va bien, le marché français enregistre de bons résultats mais un retournement de tendance reste possible dans un contexte économique incertain.