Gros réveil du VUL en septembre

A l'attaque de la dernière ligne droite, les principaux acteurs du marché de l'utilitaire sont passés à l'offensive, tant sur le plan commercial que marketing. Les chiffres ne trompent pas.  Moribond depuis janvier, le marché des véhicules utilitaires (-3,5t) a enregistré sa plus forte progression de l'année (14,1%), à 33279 immatriculations. Un rebond qui se faisait attendre et qui a été largement soutenu par les performances des constructeurs français. Renault (16,6%) et Citroën (18,6%) ont enregistré une hausse à deux chiffres, et Peugeot a vu ses immatriculations progresser de 3,1%.

Les marques importées ont également accompagné ce rebond avec des croissances à deux chiffres pour la plupart des acteurs. On retiendra surtout le +72,2% de Ford, le +42,3% d'Opel ou encore le +24,2% de Volkswagen.

Au cumul des trois premiers trimestres, le marché des véhicules utilitaires français affiche une hausse de 1,6% par rapport à la même période de l'an passé, à 271210 unités. Les marques hexagonales représente une part de 65,4% de parts de marché.

A la faveur d'une progression de 2,6% depuis janvier, Renault est repassé au-dessus de la barre des 30% de parts de marché. Citroën semble avoir définitivement creusé l'écart avec Peugeot, puisque 1,3 point sépare désormais les deux marques. Fiat, qui dévoilait son nouveau Doblo à Hanovre, accuse une baisse de 8,6% sur neuf mois. Les trois plus fortes performances sont à mettre à l'actif de Ford (17,6%), Volkswagen (13,7%) et de Toyota (12,1%).