Fin de l'accalmie pour le marché italien

Mauvaise nouvelle pour l'Italie. Après avoir atteint un niveau critique en fin d'année dernière, les ventes de voitures neuves étaient reparties à la hausse en décembre. Un regain de forme confirmé depuis le 1er janvier avec notamment une hausse de 5% en mars (et de 1,9% en avril). Avec 131602 véhicules vendus le mois dernier, selon l'Unrae, l'organe représentatif des constructeurs italiens, le marché italien a perdu 5248 unités par rapport à mai 2013, soit une baisse de 3,83%.

Dans le détail, on peut noter que la part des véhicules continue de reculer. En mai, ces derniers n'ont représenté que 27,3% des 481485 unités écoulées, le reste se composant des modèles d'occasion.

10,8% de baisse pour le groupe Fiat

Bien que toujours souverain en son royaume, Fiat, en tant que principal pourvoyeur du marché, subit logiquement les turpitudes de celui-ci et voit ses ventes reculer de 12,4% en un an avec 27111 modèles écoulés. A l'échelle du groupe, la santé n'est d'ailleurs pas bien meilleure puisque Lancia-Chrysler enregistre une perte de 6,3% de ses ventes alors qu'Alfa Roméo fait pire avec un recul de 18,9%.

Si les deux principaux poursuivants de Fiat, Volkswagen et Ford, n'ont pas vraiment été à la fête (reculant respectivement de 4,9% et de 1,2%), c'est surtout Citroën qui subit un cuisant échec en Italie. Ex-numéro six du marché, la marque aux chevrons a vendu 20% de véhicules en moins sur ce seul mois de mai (5167 unités) et se retrouve désormais neuvième. A l'inverse, Renault, avec 8844 ventes (+14,8%), et Peugeot avec 6932 ventes (+10,3%) progressent de belle manière.