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Faible croissance des français en Europe en février

Publié le 15 mars 2019

Par Alice Thuot
4 min de lecture
Février est venu confirmer le mauvais début d’année 2019 du marché du VP neuf en Europe, sur lequel les français n’ont pas particulièrement brillé.

 

Après un repli de 4,6 % en janvier, le marché européen du véhicule particulier neuf a continué sur sa trajectoire négative selon l'ACEA. Sur ce mois, 1 114 692 VP neufs ont été écoulés, soit un recul de 1 % par rapport à la même période de l’année précédente. Et ce, malgré les bonnes performances de trois des cinq marchés les plus importants : l’Allemagne, avec une croissance de 2,7 % et 268 867 unités, la France avec une hausse de 2,1 % à 172 438 VP et le Royaume-Uni qui a connu une progression de 1,4 % à 81 969 exemplaires.

 

Des performances qui n’ont toutefois pas pu compenser les forts reculs observés en Espagne (-8,8 % et 100 701) et en Italie (-2,4 % et 177 825 exemplaires). Même les résultats des marchés d’Europe de l’Est habituellement bien supérieurs à la moyenne sont finalement plutôt contrastés en février (voir tableau 1).

 

Les Français n’ont pas brillé

 

Les résultats ont été aussi variés en considérant les groupes automobiles. Sur ce marché européen, en février, les Français n’ont pas brillé : PSA a enregistré la moins mauvaise performance, avec une hausse de 1 % et 195 658 unités. Les bon résultats de Citroën et DS, ayant respectivement engrangé 7,2 et 2,8 % de croissance soit 52 355 et 2 713 unités, ont partiellement compensé ceux plus mitigés de Peugeot (+0,4 % et 78 162 VP), mais surtout d’Opel / Vauxhall (-2,9 % et 62 428 unités). Du côté de Renault, les immatriculations ont stagné à +0,3 % et 120 084 exemplaires. La marque au Losange a vu sa demande européenne se replier de 1,6 % à 78 121 unités, tandis que celles de Dacia et Lada se sont respectivement accrues de 2,9 et 22 % soit 41 109 et 526 unités (voir tableau 2).

 

Mais les groupes étrangers non plus

 

Les groupes étrangers n’ont pas été épargnés par cette morosité. Le premier d’entre eux en termes de volume, Volkswagen, a subi un repli de 0,7 % à un peu plus de 271 477 unités. Si Volkswagen et Skoda ont su maintenant la tête haut de l’eau (respectivement +3,4 et 0,5 % soit 126 966 et 55 014 unités), Seat a stagné à une vingtaine de VP près, Audi et Porsche ont plongé avec respectivement -7,2 % et 52 665 unités et -44,3 % et moins de 2 725 VP écoulés. FCA, le quatrième groupe le plus important en Europe, a vu ses immatriculations reculer de 5,3 %, plombé par les mauvaises performances de Fiat, (-11,5 %) et d’Alfa Romeo ( -42,7 % que ne sont pas parvenus à compenser les bons résultats de Jeep (+25 %) et Lancia (+38 %).

 

Parmi les autres mauvaises nouvelles en février, la régression du groupe BMW (-3,3 %) et de Ford (-5,3%). Les Asiatiques sont aussi dans une mauvaises passe en Europe : Nissan chute de 24,2 %, Honda de 8,7 %, Mazda de 3,8 %, Toyota de 2,2 % et Hyundai de 0,2 %. A noter en revanche les bonnes performances des premium ce mois-ci, dont Daimler (+5 %), Volvo (+7,6 %). La palme de la croissance est toutefois a attribuer à Mitsubishi avec un bond de près de 30 % et la barre des 10 000 exemplaires vendus.

 

Tableau 1

 

 

Tableau 2

 

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