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En mai, le marché automobile européen ralentit le rythme

Publié le 15 juin 2018

Par Alice Thuot
3 min de lecture
2018 sera décidément une année en dents de scie pour le marché automobile européen. Après une solide croissance en avril, la demande pour les véhicules particuliers n’a que faiblement augmenté en mai, selon l'Acea.
En mai, le marché automobile européen n'a connu qu'une faible progression.

 

En 2018, le marché automobile européen du véhicule particulier ne sait plus sur quel pied danser. Après de remarquables croissances en janvier et février (respectivement +7,1 et +4,3 %), puis un net recul en mars (-5,3%), suivi d’une brutale reprise en avril avec une hausse de près de 10 %, le marché semble aujourd’hui stagner.

 

En mai, la demande européenne de véhicules particuliers ne s’est que légèrement accrue de 0,8 %, soit 1 398 913 unités. Les performances ont été très disparates dans les cinq plus grands marchés européens : tandis que l’Espagne a affiché une progression de 7,2 % à plus de 135 500 unités, le Royaume-Uni s’est ressaisi avec une augmentation de 3,4 %, avec un peu moins de 193 000 VP. La France est restée stable (+0,1% et 191 702 unités), mais l’Allemagne et l’Italie ont subi de forts reculs, respectivement de 5,8 et 2,8 %, soit 305 000 et un peu moins de 200 000 unités.

 

Renault en grande forme, PSA résiste

 

L’analyse par groupes automobiles montre une bonne santé des Français sur ce marché européen : Renault a, en mai, progressé de 6,4 %, à plus de 161 000 unités, boosté par toutes ses marques. Dacia a affiché la meilleure performance, soit +14,4 % et un peu plus de 53 000 unités, tandis que la marque au losange a progressé de 2,8 %, à près de 108 000 unités.

 

Du côté de l’autre Français, la hausse atteint 58 % en intégrant les ventes additionnelles d’Opel/Vauxhall, mais se limite à 1,22 % en excluant ces dernières. Tandis que la marque au lion a progressé de 3,4 %, à 85 769 unités, Citroën a accusé un retrait de 3,1 %, à 53 086 VP. DS Automobiles a confirmé sa reprise avec une croissance de près de 17 %, à 4 443 VP.

 

Les premium à la peine

 

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Les résultats sont aussi mitigés pour les groupes étrangers. Volkswagen a bénéficié d’une croissance de 4,2 %, à 350 894 unités, grâce à la bonne santé de Seat (+25,7 %, 42 460 VP), de Porsche (+6,9 %) et aussi de Volkswagen (+6,3 %, à 166 832 unités) alors que, dans le même temps, Skoda a subi, pour la première fois depuis de longs mois, un recul de ses ventes de 1,4 %. Audi a poursuivi son plongeon à -5,2 % et moins de 70 000 unités. Tous les Asiatiques, excepté Nissan, sinistré depuis quelques mois, ont affiché de bonnes performances, tels que Toyota (+5,2 % et 63 322 unités), Hyundai (+3,1 % et 46 652 VP) ainsi que Kia (+3,7 % et près de 42 000 unités) et Honda (+7,6 %, 10 706 VP).

 

Les premium comme Audi n’ont pas été épargnés en mai, à commencer par Daimler avec une décroissance de 5,3 % et 82 688, plombé par un recul sur ses deux marques, mais aussi Volvo (-1,3 % et 24 500 unités) et surtout BMW en chute de 6 %, à 81 205 VP vendus. Chute expliquée par un fort recul de BMW (-7,8 %).

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