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Baisse logique en janvier

Publié le 15 février 2012

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Avec une baisse de 20,7 %, l’année 2012 débute de la manière attendue. Toutefois, compte tenu des chiffres exceptionnels de janvier 2011, les 147 143 immatriculations de ce mois de janvier ne traduisent pas un véritable effondrement du marché. Dans ce contexte, certains s’en sortent mieux que d’autres.
Grâce à la Polo (4 729 unités, + 37,6 %) et la Golf (4 052 unités, + 48,7 %), Volkswagen a totalisé 14 073 immatriculations en janvier 2012 (9,56 % de pdm).

Comme attendu, le marché français est en baisse. En effet, les immatriculations sont en diminution de 20,7 %, ce qui représente 147 143 immatriculations. Un chiffre qui n’est toutefois pas si mauvais car il ne faut pas oublier les résultats exceptionnels de janvier 2011 où la majorité des constructeurs, et notamment les français, livraient les 400 000 commandes enregistrées en décembre 2010 suite à l’arrêt de la prime à la casse. Ce rappel fait, les chiffres de janvier 2012 ne sont donc pas si catastrophiques. En effet, ce mois de janvier est finalement assez proche de janvier 2009 où 150 016 unités avaient été immatriculées. Pas loin de janvier 2008 également, qui avait totalisé un peu plus de 162 000 unités.
Dans ce contexte, logiquement, ceux qui avaient été très performants en janvier 2011 sont aujourd’hui à la traîne. La palme de la contre-performance revenant à Opel (- 45,3 %) et Fiat (- 40,9 %). Cependant, les constructeurs français ne sont pas loin avec - 36,9 % pour Renault, - 29,6 % pour Peugeot et - 24,7 % pour Citroën. Toutefois, Bernard Cambier, le directeur commercial France du losange, se veut optimiste : “Le groupe Renault voit ses résultats baisser plus que le marché, mais la tendance devrait s’inverser dès le deuxième trimestre avec l’arrivée des nouveaux produits dans nos showrooms. Je suis confiant quant aux résultats du groupe sur l’ensemble de l’année : une part de marché au moins au niveau de 2011.” Pour mémoire, Renault veut afficher fin 2012 une part de marché (VP + VUL) voisine de celle de 2011, c’est-à-dire 26,1 %, contre 24,7 % fin janvier. Quant à Peugeot, sa part de marché VP + VUL recule de 1,7 point, à 16,88 %. Toutefois, la marque sochalienne souligne que son recul est exclusivement lié au repli des 107 et 206+, qui étaient les best-sellers en janvier 2011.

+ 26,8 % et 9, 56 % de pdm VP pour Volkswagen

Toutefois, dans ce recul généralisé, certains arrivent encore à afficher une belle croissance. Nissan débute l’année comme il avait terminé la précédente, avec une augmentation de 19 %. Mais la plus belle croissance revient à la marque Volkswagen, qui affiche une hausse de 26,8 % (+ 5,7 % en janvier 2011), toujours tirée par la Golf et la Polo. Le portefeuille de 28 000 commandes à fin décembre a sans doute joué à plein et le constructeur compte, entre autres nouveautés, sur la up! pour poursuivre sur sa lancée. Un bon début d’année pour le groupe également, qui affiche au global une croissance de 18,2 %, grâce à Skoda (+ 18,3 %) et Audi (+ 15,1 %). Toutefois, Audi n’affiche pas la plus belle croissance du Premium. En effet, en ce début d’année, la marque BMW affiche + 20 %, portée par la montée en puissance de la Série 1 avant que n’arrive la nouvelle Série 3. Si l’on ajoute Mini (+ 9,4 %), le groupe BMW demeure le leader Premium avec 4 829 immatriculations. Mercedes renoue également avec la croissance en affichant une progression de 5,2 %, à 3 002 immatriculations. Là encore, la montée en puissance de la Classe B, et plus généralement des nouveautés lancées en 2011, devrait permettre à l’étoile de briller un peu plus sur cet exercice.

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