Volvo débat de la voiture connectée à Washington

"Les avantages au plan sécuritaire des véhicules connectés", tel était l'objet du séminaire organisé par l'ambassade de Suède et Volvo Car Group, le 1er octobre dernier, à Washington DC. Un événement qui se voulait une rencontre d'experts et au cours duquel le constructeur a tenu à redéfinir le contour du champ des possibilités en matière de sécurité routière.

"Les technologies de véhicule connecté seront développées par étapes, dans un contexte évolutif impliquant des progrès en matière de capteurs, la disponibilité de la connectivité, et la capacité des véhicules à communiquer entre eux et avec l’infrastructure, a notamment déclaré Peter Mertens, vice-président senior de Volvo Cars en charge de la R&D, lors de l'échange. Il faut absolument que nous nous concentrions sur le consommateur en veillant à le placer au cœur de toutes nos activités."

Pour Peter Mertens, l'enjeu reste la rapidité et l'engouement avec laquelle les clients automobilistes accueilleront les solutions de véhicule connecté. Il faut dire que Volvo Cars a fait de la sécurité des automobiles un credo sur le plan commercial et qu'une évolution des habitudes de consommation qui irait dans ce sens épouserait son désir de réduire à néant le nombre de morts sur les routes, à l'horizon 2020.

Piste de conduite autonome

Lors du séminaire, quelques statistiques américaines ont été rappelées. En premier lieu, il faut savoir que plus de 90% des accidents sont imputables à une faute du conducteur, que 6% des accidents et 3% des décès sont provoqués par une chaussée glissante, et que 10% des décès de la circulation aux intersections sont liés au non-respect des feux de tricolores.

Profitant de cette visibilité, Volvo a procédé à une démonstration, de son régulateur de vitesse adaptatif avec assistant directionnel. Réalisée pour la première fois aux Etats-Unis et en conditions réelles, cette expérience a démontré qu'il existait déjà des technologies de conduite autonome applicables.