Volkswagen non autorisé à afficher Seat sur ses VE en Chine
Le nom de Seat restera dans les cartons. Volkswagen s'est vu refuser le droit d'utiliser sa marque espagnole pour baptiser une gamme de véhicules électriques à commercialiser sur le marché chinois, par la NDRC (National Development and Reform Commission). Les modèles en question doivent être produits dans le cadre de la coentreprise fondée en mai dernier avec le constructeur local, JAC, et qui vise la sortie de 100000 VE par an des chaînes d'assemblage.
Ce refus essuyé par Volkswagen apparaît pour certains comme une décision stratégique de la part de l'organisation gouvernementale. La NDRC souhaiterait limiter le potentiel marketing de véhicules électriques et hybrides sur un segment de marché que les Chinois entendent dominer à l'échelle mondiale et sur fond d'instauration de quotas de VE, dès 2018. Pour rappel, les constructeurs devront atteindre une part minimum de 8% d'électriques et d'hybrides rechargeables dans leur bilan commercial en 2018, 10% en 2019 et 12% en 2020.
Selon un proche du dossier, cité par le Financial Times, le verdict n'est pas irrévocable. Le cas de Volkswagen trahit un véritable enjeu au pays de Mao. Tous les constructeurs étrangers nourrissant des ambitions chez le plus gros consommateur d'automobiles au monde pourraient rencontrer les mêmes problématiques, si le dossier fait jurisprudence. Souvenons-nous que, tout récemment, Geely a annoncé vouloir faire de Volvo sa marque électrique pour la Chine.
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