Volkswagen et Greenpeace font la paix
On se souvient des coups d'éclat de Greenpeace sur la Toile et sur les salons automobiles, prenant pour cible le groupe Volkswagen, accusé de greenwashing et de lobbying pour ralentir les politiques visant à réduire les émissions de CO2. Anecdotique, voire injuste, diront les uns... Dévastateur en termes d'image, diront les autres.
Toujours est-il que Martin Winterkorn, patron du groupe Volkswagen, et Brigitte Behrens, directeur exécutif de Greenpeace, se sont rencontrés à Hanovre la semaine passée et ont ensuite confirmé de concert que la réduction des émissions de CO2 constituait bel et bien un enjeu prioritaire et que l'objectif européen d'une moyenne de 95 grammes par kilomètre à l'horizon 2020 demeurait de mise. Un compromis certes très diplomatique, mais qui vient apaiser une situation auparavant tendue, chacun gardant par exemple en mémoire l'intrusion de Greenpeace lors de la conférence de presse de Volkswagen au Mondial de Paris, au nez et à la barbe du service de sécurité.
"Je garantis, sans aucune réserve, que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour atteindre le seuil des 95 grammes de CO2/km en 2020", a affirmé Martin Winterkorn, avant d'émettre toutefois une réserve : "Cependant, cela ne pourra être possible que si les clients acceptent les solutions alternatives." "Cette décision va dans le sens d'une meilleure protection climatique et c'est un signal fort pour pousser de nouvelles technologies, plus respectueuses de l'environnement, vers la production de série", s'est de son côté félicitée Brigitte Behrens.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.