Toyota pousse l'intégration de l'AI
"Aujourd'hui, aucun constructeur ou équipementier n'a atteint le niveau 4 de la conduite autonome." Le président de Toyota Research Institute, Dr Gill Prat, se veut catégorique sur ce point. Par ces termes, il plaçait le Concept i sur une rampe de lancement, lors de la conférence de presse organisée ce 4 janvier au CES de Las Vegas.
Comme un cadeau, le Concept i vient célébrer la première année de travail du programme de recherche créé par le Japonais, il y a un an, lors de l'édition 2016 du CES. A l'époque, Toyota avait présenté un plan d'investissement d'un milliard de dollars dans l'intelligence artificielle et c'est elle qui donne toute sa saveur, aujourd'hui, au Concept i.
La raison en est simple. Avec son concept-car, Toyota approfondit l'exploitation des logiciels pour franchir un palier dans l'automatisation de la conduite. Comprendre qu'aucune annonce "matérielle" n'a été faite par le constructeur. Le propos reste cependant empreint de modestie et de réalisme face aux défis à relever. "Il y aura un chauffeur et un gardien, amorce Gill Prat, soit un être humain et son assistant virtuel qui aura pour mission de superviser les phases de conduite." A titre d'exemple, il aura la charge d'évaluer la procédure à suivre pour rendre le volant au conducteur.
Cette intelligence virtuelle développée par Toyota, en partenariat avec les universités du Michigan, du Machassussets et de Standford, atteste des avancées accomplies par le millier d'ingénieurs recrutés depuis un an par le Japonais. "L'IA ne résout pas toutes les problématiques, mais nous ne pensons pas pouvoir progresser dans l'automatisation de la conduite sans sa contribution dans l'interface homme-machine."
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