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Constructeurs

Synergies en hausse de 16% pour Renault-Nissan

Publié le 10 juillet 2017

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Avec 5 milliards d'euros, les synergies au sein de l'Alliance ont progressé de 700 millions en 2016. L'objectif de 5,5 milliards en 2018 est en bonne voie avant même d'intégrer Mitsubishi à ces calculs.

 

"La coopération grandissante au sein de l’Alliance se révèle très bénéfique pour ses membres. Elle se traduit par des économies d’échelle, des avancées technologiques et des innovations que se partagent Renault et Nissan, a déclaré Carlos Ghosn, patron de l’Alliance. Nous sommes en bonne voie pour réaliser des synergies à hauteur de 5,5 milliards d’euros en 2018, avant même d’intégrer la contribution de Mitsubishi Motors, notre nouveau partenaire au sein de l’Alliance."

 

Ainsi, durant l'exercice 2016, les synergies générées au sein de l'Alliance ont atteint 5 milliards d'euros, contre 4,3 milliards un an plus tôt. Les 700 millions supplémentaires proviennent essentiellement des achats, de l'ingénierie et de la fabrication.

 

L'architecture modulaire CMF, lancée en 2013, a encore été une grande contributrice d'économies avec la fin du déploiement des modèles reposant sur la variante CMF-C/D tels les Scénic, Mégane, Kadjar, Qashqai, Rogue, Talisman ou Espace. L'année 2016 aura aussi vu la première application de la plateforme CMF-A avec le duo Renault Kwid et Datsun Redi-Go qui partagent 60% de pièces communes. L'Alliance précise au sujet de cette architecture CMF que, d'ici 2020, 70% des véhicules produits l'utiliseront. Cette approche modulaire devrait permettre d'économiser 30% sur les achats et 40% sur les coûts d'ingénierie.

 

Quant aux synergies à venir, Renault-Nissan est optimiste car, depuis avril 2017, une division véhicules utilitaires est venue grossir les rangs des travaux communs. "Elle va permettre de maximiser le développement partagé des produits, la fabrication croisée, le partage des technologies et les efforts de réduction des coûts, tout en préservant la différenciation des marques au sein de l’Alliance", explique le constructeur.

 

Puis viendra aussi le temps de Mitsubishi. La recette est la même : achats, logistique, partage d'architecture, production croisée… Les synergies de l'Alliance n'ont donc pas fini de croître d'autant que le volume des marques qui la composent devrait tangenter les 10 millions d'unités.

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