Suzuki veut doubler ses ventes en Europe dès 2017

En 2013, Suzuki a produit 2,85 de véhicules dans le monde grâce à ses 29 sites de production disséminés dans vingt pays. Aux voitures s'ajoutent également 2,5 millions de motos et 100000 moteurs pour bateaux.

Des chiffres flatteurs, mais qui révèlent aussi que Suzuki est finalement assez dépendant de son marché national, le Japon, où il a notamment écoulé plus de 500000 midjets, et de l'Inde, où Suzuki-Maruti capte près de 40% du marché. L'Inde, où Suzuki dispose aussi d'une large base de production puisque, l'an dernier, un million de véhicules sont sortis des chaînes. Un volume qui devrait encore augmenter, le constructeur ayant annoncé en janvier dernier une troisième implantation dans le pays.

Celaétant, à l'in verse des Etats-Unis ou du Canada où Suzuki a jeté l'éponge fin 2012, le Nippon a de l'ambition en Europe. Après une année 2013 conclue avec 153700 unités, le plan de bataille doit conduire la marque à 300000 unités à l'horizon 2017. L'échéance est encore lointaine mais, sur le premier quadrimestre 2014, la marque progresse de 18% avec 54400 immatriculations contre 46100 un an plus tôt. Naturellement pour atteindre cet objectif ambitieux, Suzuki devra compléter sa gamme en misant sur les segments porteurs tels les SUV et autres crossovers citadins. Parions que le concept XA Alpha présenté en 2012 au salon de New Delhi ne restera pas lettre morte.

Pour l'heure, la prochaine grosse nouveauté de Suzuki sera la Celerio. Cette citadine, présentée en Europe lors du dernier salon de Genève, sera une réalité commerciale d'ici la fin de l'année sur notre territoire. Elle est appelée à devenir l'entrée de gamme du constructeur en remplaçant, à terme, l'Alto et la Splash.

Une ambition naturellement partagée en France, où l'objectif 2017 est de réaliser entre 25000 et 30000 voitures. En attendant, pour cet exercice 2014, Suzuki vise 19000 unités, soit une croissance de 22,7% par rapport aux 15485 unités de l'année 2013.