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Constructeurs

Suzuki retrouve la lumière

Publié le 28 octobre 2014

Par Tanguy Merrien
4 min de lecture
Hausse des immatriculations, un plan média consistant, un réseau bientôt finalisé et surtout le lancement du Vitara, appelé à devenir le troisième pilier de la marque, sont autant d’atouts qui permettent de croire en un retour au premier plan.

“Pendant la période de cycle bas que nous avons traversée, je tiens à rappeler la fidélité de nos concessionnaires qui n’ont eu de cesse de soutenir la marque”, a souligné Stéphane Magnin, directeur commercial de Suzuki France. Un compliment qui prend tout son sens alors que la marque japonaise entraperçoit les premiers signes d’un retour à la croissance. En effet, à fin septembre, ses ventes en France ont progressé de 8,6 % depuis janvier, et se rapprochent des 12 000 unités (11 721 unités). Alors qu’il reste trois mois avant la fin de l’année, l’objectif des 19 000 ventes initialement fixé n’est peut-être pas si loin, “même si nous serons plus vraisemblablement plus proches des 18 000 unités”, corrige Stéphane Magnin. Le dirigeant a dû savourer son Mondial de l’Automobile. Pour la première fois, le stand Suzuki se retrouvait présent dans le hall 1, bénéficiant d’une exposition plus grande qu’à l’accoutumée. De plus, la marque dévoilait sur le sol français deux nouveautés avec la Celerio déjà présenté à Genève et le Vitara en avant-première.

Un troisième pilier des ventes

Lancée fin janvier 2015, la Celerio viendra se positionner en entrée de gamme sur le segment A, remplaçant à elle seule les Alto et Splash. “Avec une habitabilité record, des émissions de CO2 de 85 grammes, peu gourmand et très bon marché, elle devrait remplir son rôle”, prévient le dirigeant, qui table des ventes à hauteur de 2 500 unités en année pleine, rappelant au passage que le parc français des Alto/Splash est de 32 000 véhicules. Quant au Vitara, son rôle dans la gamme du Japonais est tout autre. “Il est appelé à devenir le troisième pilier de la marque aux côtés des S-Cross et Swift (75 % du Mix en 2014, N.D.L.R.)”, annonce Stéphane Magnin. “Nous le commercialisons sur le segment des B-SUV très porteur et entendons profiter du cercle vertueux au regard de ses nombreuses qualités”, ajoute le dirigeant, qui vise 6 000 unités sur une année pleine pour ce petit SUV urbain produit en Hongrie et lancé mi-mars 2015 sur le marché français. “Nous tenons notre engagement, qui est de lancer une nouveauté par an d’ici 2017, date à laquelle Suzuki doit entrer dans une nouvelle ère”, rappelle encore Stéphane Magnin. Une nouvelle ère qui doit ramener la marque à des hauteurs d’antan sur le marché hexagonal, quand Suzuki flirtait avec les 25 000 ventes.

Un réseau mis à contribution

Une actualité débordante pour Suzuki qui a de quoi enthousiasmer le réseau, d’autant que celui-ci va pouvoir profiter des ambitions retrouvées de la marque. En attendant 2017, ce dernier aura ainsi changé de visage. D’abord, il se sera encore étoffé puisque de nouvelles nominations sont attendues d’ici la fin de l’année, en principe cinq, venant s’ajouter aux treize déjà effectuées depuis janvier 2014. “Nous devrions compter sur un réseau de 210 points de vente et couvrir ainsi 90 % du territoire (contre 198 sites pour 150 contrats actuellement, N.D.L.R.)”, explique le dirigeant, qui rappelle la problématique, à l’instar de beaucoup de marques, de l’Ile-de-France et le manque de représentativité. Par ailleurs, le Mondial a aussi été l’occasion de faire découvrir à ses opérateurs venus pour la traditionnelle Soirée des Réseaux une esquisse de ce que pourraient être les futures concessions Suzuki, lesquelles n’ont pas connu de changements de signalétique depuis fort longtemps. A cette occasion, les bureaux du stand Suzuki ont été retravaillés pour donner un aperçu, fût-il lointain, des futurs changements. Une façon aussi de tester les distributeurs sur le sujet. “C’est un chantier en réflexion, nous y travaillons autant pour le mobilier que pour l’habillage extérieur. Nous avons souhaité leur montrer nos intentions tout en tenant compte de leurs souhaits, sachant que certaines demandes émanaient aussi des opérateurs. Cela se fera, mais en aucun cas de gros investissements ne seront demandés”, conclut Stéphane Magnin.

 

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