Suzuki reconnaît une méthode non conforme
A qui le tour ? Après le groupe Mitsubishi Motors, un autre constructeur japonais est confronté au scandale des tricheries. Cette fois, il s'agit de Suzuki, dont la direction a reconnu avoir mené des tests de ses véhicules selon une méthode non homologuée, selon des informations de l'AFP.
Cette révélation fait suite à la remise du rapport au ministère des Transports, conformément à ce qui a été demandé à tous les constructeurs japonais, de vérifier les pratiques en vigueur, à la suite de l’affaire Mitsubishi Motors. Toutefois, Suzuki se défend d'avoir appliqué cette méthode d'homologation pour embellir les valeurs, à la différence du groupe au trois diamants.
16 modèles ciblés
"Des irrégularités ont été trouvées dans les procédures de tests des niveaux d’émission et des performances énergétiques", a fait savoir Suzuki dans un communiqué, mais "l’enquête interne n’a pas conclu à une tricherie, telle que la manipulation de données", a-t-il tenu à préciser. Les valeurs obtenues via cette méthode ne sont pas fausses, a même insisté Suzuki.
Les 16 modèles commercialisés au Japon sont concernés, soit un total de 2,1 millions d’unités, a détaillé le patron, Toshihiro Suzuki, lors d’une conférence de presse. Le problème, qui remonte à 2010, "ne s’applique pas aux produits vendus en dehors du Japon", a tenté de rassurer le constructeur.
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