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Constructeurs

Stellantis se penche sur l'avenir de l'usine anglaise de Ellesmere Port

Publié le 23 février 2021

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Malgré l'accord sur le Brexit, l'avenir de l'usine Vauxhall d'Ellemere Port n'est pas assuré. Stellantis, qui dispose de trois scénarii, devrait bientôt trancher.
L'avenir de l'usine Vauxhall de Ellesmere Port, en Angleterre, va être discuté cette semaine du 23 février 2021.

 

Avec la signature de l'accord sur le Brexit, l'usine Stellantis d'Ellesmere Port a sans doute évité la catastrophe. Cela étant son avenir ne semble pas totalement assuré. Une réunion devrait avoir lieu cette semaine pour en décider, a indiqué, lundi 22 février 2021, à l'AFP une source proche du dossier, confirmant des informations de la presse britannique. Le soutien financier éventuel du gouvernement britannique sera l'un des facteurs pris en considération, ainsi que la législation sur les véhicules électriques.

 

Cette usine, produisant des Vauxhall, était sur la sellette depuis plusieurs années, notamment à cause des incertitudes du Brexit. Le directeur général de Stellantis, Carlos Tavares, avait indiqué il y a un mois que des décisions sur les implantations du groupe au Royaume-Uni seraient prises "dans les prochaines semaines" et avait notamment mis en cause la décision du gouvernement britannique d'avancer à 2030 l'interdiction de la vente de nouvelles voitures diesel et essence.

 

Trois possibilités sur la table

 

"Le groupe évalue ses options d'investissement. Une décision sera prise rapidement", a commenté un porte-parole de Stellantis, joint par l'AFP. D'après le Times, la réunion pourrait avoir lieu dès mardi, et étudier trois possibilités : continuer à fabriquer le dernier modèle Astra dans l'usine d'Ellesmere Port, déplacer la fabrication de ce modèle vers une autre usine tout en lançant un nouveau modèle à Ellesmere Port, ou fermer le site.

 

"Il n'y aura pas de fermeture d'usines à cause de la fusion" avait indiqué le directeur général le 19 janvier dernier. "Les synergies sont un bouclier sur les emplois" avait-il continué.

 

Un porte-parole du ministère britannique des entreprises a déclaré à l'AFP que le gouvernement du conservateur Boris Johnson "discute régulièrement avec des groupes automobiles, y compris Stellantis, mais ne commente pas les spéculations". Il ajoute que le gouvernement britannique agit pour "s'assurer que le Royaume-Uni reste l'un des meilleurs endroits au monde pour la fabrication automobile" et a investi 500 millions de livres dans l'électrification du secteur.

 

Lire aussi : Nissan va finalement investir à Sunderland

 

Toutefois l'automobile britannique reste en grande convalescence après une année 2020 où la production a chuté de 30 % et le marché intérieur de 29,4 %. Un rebond est espéré en 2021 et le dernier investissement de Nissan dans son usine de Sunderland laisse penser que la production dans le pays a évité le pire après l'accord sur le Brexit.

 

Lire aussi : JLR compte supprimer 2 000 emplois à travers le monde

 

 


 

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