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Constructeurs

Stellantis ne vendra pas Maserati et met fin aux spéculations

Publié le 31 juillet 2024

Par Thomas Blanc
2 min de lecture
Le groupe automobile ne cédera pas Maserati, sa marque italienne de luxe, malgré ses pertes importantes. Dans une communication officielle, Stellantis a d'ailleurs rappelé qu'il ne se séparera d’aucune de ses marques.
Stellantis garde Maserati
Maserati, qui semblait se trouver sur un siège éjectable, est réaffirmée par Stellantis comme marque qui compte dans le portefeuille du groupe. ©Maserati

Le doute planait depuis la publication des mauvais résultats semestriels de Stellantis et plus spécifiquement ceux de sa marque de luxe italienne, Maserati. Carlos Tavares, son PDG, avait d'ailleurs répondu à des investisseurs inquiets, d’un ton menaçant, que les marques ne gagnant pas d’argent seraient fermées. 

 

Mettre fin aux spéculations

 

Depuis, de nombreuses rumeurs de marché faisaient état d'un projet de cession de Maserati. Des analystes ont même imaginé un scénario où Ferrari s'en porterait acquéreur. Il faut dire que les résultats de la marque de luxe étaient décevants (marge opérationnelle en chute libre à -13 % contre +9 % un an auparavant).

 

Pour couper court à ces spéculations, Stellantis a donc clarifié ses intentions dans un communiqué paru une semaine après la publication de ces résultats.  

 

Aucunes menaces sur les marques de Stellantis

 

Stellantis reste inébranlable dans son engagement envers l'avenir brillant de Maserati en tant que marque de luxe unique parmi les quatorze marques Stellantis”, a ainsi précisé le communiqué au sujet de Maserati, qui a pourtant perdu la moitié de ses ventes entre le S1 2023 (15 300 immatriculations) et 2024 (6 500).

 

Le groupe automobile n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler qu’aucune marque de son portefeuille était en danger. 

 

A lire aussi : Stellantis annonce un nouveau plan de départ aux Etats-Unis

 

Pour rappel, Stellantis a annoncé le 25 juillet, un bénéfice net de 5,6 milliards d'euros pour le premier semestre 2024, en baisse de 48 % par rapport à la même période en 2023, où il avait réalisé un bénéfice record de 10,9 milliards d'euros. La raison avancée : un fort recul des ventes sur deux de ses principaux marchés, en Europe (-6 %) et en Amérique du Nord (-18 %).

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