Stellantis : l'an 1 démarre sous le signe de la robustesse
(Mis à jour le 4 mars 2021)
Stellantis ne sera finalement pas le 4e groupe automobile mondial, mais pointe à la fin de 2020 au 6e rang des constructeurs, avec 5,96 millions de véhicules. Peu importe, la mise à l'arrêt des usines, suite à la pandémie de coronavirus, ne se reproduira pas chaque année !
Mais d'ores et déjà Stellantis affiche des résultats impressionnants dans une période aussi compliquée. Carlos Tavares, lors d'une conférence de presse, n'a pas boudé son plaisir en présentant des comptes pro forma issus des résultats financiers de PSA et de FCA.
Ainsi, Stellantis afficherait, si la fusion avait eu lieu l'année dernière, un chiffre d'affaires de 133,4 milliards d'euros, une position finanicère nette de 17,8 milliards d'euros pour une marge opérationnelle de 5,3 % et un free cash flow de 3,3 milliards d'euros.
"Notre groupe affiche une fantastique diversité et je peux vous assurer que nous allons prendre des décisions disruptives aussi souvent que nécessaire. La crise meurtrière que nous venons de vivre va nous ouvrir de nouvelles opportunités et je peux vous assurer que nous n'allons pas rester dans la même position que les dinosaures" a affirmé Carlos Tavares.
5 priorités pour 2021
Le directeur général du nouveau groupe a annoncé 5 priorités pour 2021 :
- mettre en place la nouvelle gouvernance du groupe
- la poursuite de l'exécution des plans d'entreprise pour PSA et FCA
- mettre en place les synergies pour permettre la création de valeur
- retrouver une stratégie gagnante pour le marché chinois
- développer le plan stratégique de Stellantis
Investir dans le tout électrique
En 2021, Stellantis estime que le marché automobile devrait se redresser de 10 % en Europe, de 8 % en Amérique du Nord, ou encore de 5 % en Chine. L’introduction de 10 nouveaux modèles électriques et hybrides sont prévus cette année, pour qu’à l’horizon 2025 l’ensemble de la gamme européenne, mais aussi tous les pick-up et SUV d’Amérique du Nord, soient disponibles en version électrifiée.
L'enjeu est de rendre les véhicules électriques abordables, mais aussi de travailler sur leur efficience énergétique via leur moteur, leur logiciel, leur aérodynamisme. "Aujourd'hui, une grosse partie des surcoûts liés à la mobilité propre est prise en charge par des subventions", a cependant souligné Carlos Tavares dans une interview aux Echos. D'ici à 2025, "les subventions vont aller en s'amenuisant, et il faudra les remplacer par une réduction des coûts accélérée, ce qui va mettre de la tension dans une industrie déjà soumise à de multiples sollicitations".
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