Stellantis booste l'innovation dans ses usines
Le Factory Booster Day, c'est un peu le concours Lépine du manufacturing du groupe Stellantis ! Chaque année depuis huit ans, le constructeur organise un évènement dont l'objectif est de rechercher des solutions aux problèmes techniques auxquels sont confrontées les usines du groupe.
Parmi les entreprises qui concourent : start-up, fournisseurs, universités... tout un écosystème est invité à présenter des solutions à des problèmes identifiés par les patrons des sites industriels.
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"Chaque année, le management des usines identifie un certain nombre de problématiques, sans solution clairement identifiée, pour atteindre les objectifs fixés par le groupe. Nous sélectionnons les plus importantes que nous adressons ensuite à cet écosystème. Le booster day nous permet ensuite de choisir les innovations que nous testerons ensuite sur nos sites", explique Jean-Christophe Marchal, senior vice-président de la division manufacturing du constructeur.
Un retour sur investissement en un an
Derrière cette fête de l'innovation, se trouvent en réalité des projets que le groupe prend très au sérieux puisqu'il s'agit d'optimiser les dépenses d'investissement et de réduire les périodes d'interruption des usines en été ou en hiver.
L'automatisation, la consommation énergétique, la baisse de l'empreinte au sol des usines et donc leur compactage sont les principaux défis des sites industriels des constructeurs automobiles. Or, faire appel à des processus extérieurs d'innovation permet de gagner du temps dans la rentabilité du process. Un impératif pour le groupe.
"Il faut que les économies générées sur une année par l'automatisation d'une ligne financent les dépenses d'investissement. Mais parfois, nous ne disposons pas de solutions répondant à ce critère", avance Jean-Christophe Marchal.
Au Brésil, cette année, trois propositions ont notamment retenu l'attention des dirigeants du manufacturing chez Stellantis. L'optimisation de la trajectoire des robots dans un atelier de ferrage est un exemple. "Derrière cette solution présentée se trouve en réalité la possibilité de réduire le plus possible le nombre de robots dans un atelier", fait-il remarquer.
Une autre solution consistait également à une sorte d'ubérisation des véhicules autoguidés (AGV). L'idée étant qu'un système central détecte l'AGV le plus proche d'une tâche à exécuter, plutôt que de suivre un cheminement classique mais aussi plus long.
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