Risques de fermetures d'usines pour Opel et Ford

D'après le Wall Street Journal, Ford travaille sur un plan de restructuration en Europe. Le constructeur pourrait être amené à fermer son usine belge de Genk, qui embauche 4 300 personnes. Déjà, lors de la parution au mois de juillet des résultats commerciaux qui étaient en forte baisse pour le 2^e trimestre, le directeur général Alan Mullaly avait évoqué la nécessité de diminuer la production pour la ramener au niveau de la demande réelle. En outre, le directeur financier Bob Shanks avait alors abordé le fait que le groupe devrait "clairement alléger sa structure de coûts" en Europe où les ventes ont chuté de 19 % sur le premier trimestre.

Opel pourrait également être sujet à un plan de restructuration. L'usine concernée n'est autre que celle de Bochum, située à l'ouest de l'Allemagne. Le constructeur y fabrique le Zafira, dont la production s'arrête fin 2016. Jugée vieillissante, cette usine a souvent fait l'objet de discussions quant à son avenir. Outre-Rhin, 11 000 salariés d'Opel ont d'ores et déjà été mis au chômage partiel, soit la moitié de ses effectifs dans le pays. Pourtant, le nouveau directeur financier d'Opel, Michael Lohscheller, a déclaré au quotidien allemand Handelsblatt paru mercredi qu'il excluait d'étendre le recours au chômage partiel, "bien que les marchés automobiles ne s'améliorent pas en Europe".