Résultats trimestriels en hausse pour Renault
Après avoir déjà largement performé au cours des deux premiers trimestres (CA en hausse de 25,2% au T1 et de 11,6% au T2), le groupe Renault poursuit sur sa lancée. Ainsi, les trois derniers mois lui auront permis de générer, avec l'intégration d'Avtovaz dans ses bilans comptables, un chiffre d'affaires de 12,2 milliards d'euros. Un résultat en hausse de 15,9% sur un an et qui atteint, sans l'apport du constructeur russe, 11,6 milliards d'euros (+9,8%).
Cette dynamique se retrouve dans les volumes de ventes. Lors du dernier trimestre, le groupe Renault a ainsi immatriculé 866233 véhicules neufs au travers du globe, soit 9,4% de plus qu'au T3 2016 alors que sa part de marché a progressé de 0,2 point, à hauteur de 3,8%. En Europe, le constructeur améliore son résultat de 4,9%, avec 400000 modèles écoulés, sur un marché à +1,4%, tandis que sa PDM s'élève désormais à 9,9%.
Croissance à l'international
Dacia demeure toujours l'entité la plus performante du groupe avec des volumes en hausse de 10,3%, grâce notamment à la belle forme de la Sandero (+12%), alors que Renault enregistre une croissance de 2,9%. Cette dernière profite du lancement du nouveau Koleos ainsi que du succès rencontré par la Zoé Z.E. 40, alors que la Clio reste le deuxième véhicule le plus vendu sur le Vieux Continent pendant que le Captur domine son segment.
A l'international, les ventes globales du groupe progressent de 13,5%, portées par les régions Asie-Pacifique (+21,1%) et Amériques (+14%). Profitant de la reprise du marché brésilien, Renault y enregistre une croissance de 24,8% et une part de marché de 8,5% (+0,7 point) grâce essentiellement aux Captur et Kwid qui totalisent déjà plus de 13600 ventes depuis juillet. Deuxième marché du constructeur en volume, la Russie contribue à la bonne dynamique d'ensemble avec une hausse de 22,9% des ventes et une PDM de 28,2%.
Objectifs confirmés
En toute logique, le losange a ainsi confirmé ses perspectives annuelles. Sur un marché européen qui devrait gagner entre deux et trois points (quatre pour le marché français) et avec la reprise des marchés russe et brésilien, le groupe Renault entend accroître son chiffre d'affaires "au-delà de l'impact d'Avtovaz" ainsi que sa marge opérationnelle tout en générant un flux de trésorerie disponible positif.
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